Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
ex trader dissident
Destinataire(s) :
Mr SARKOZY et Mme LAGARDE
Le système financier et les opérations de marché au niveau mondial déséquilibrent l'économie, contrairement aux préceptes d'equilibre des marchés financiers, et au détriement de l'économie réelle.
Les hommes politiques au niveau international doivent donner de nouvelles règles.
En matière de probabilité, de tout temps, il est bien connu le théorème de ruine du joueur: si vous participez à un jeu de hasard "économique" avec une fortune de départ limitée (votre mise de fond, votre capital), votre probabilité de ruine existe et est non nulle.
En matière économique, dans l'économie réelle, on peut le voir tous les jours: quand il y a crise, les banques de guichet n'ont plus confiance, et coupent les robinets de la trésorerie à court terme; les problèmes de trésorerie des entreprises conduisent certaines au dépôt de bilan, et créent des licenciements.
La crise financière que nous subissons a induit ce type de réactions en chaîne à l'économie réelle qui en paie les pots cassés.
Pour les Banques, et les gérants de Hedge Funds, (à part Lehman) il en est tout autre: elles sont assises à la grande table de jeu des flux mondiaux de capitaux, avec quelques opérateurs qui manipulent les flux, et quand le théorème de ruine est sur le point de s'appliquer : plus aucun problème : les lignes de crédit de l'état ou la garantie de l'etat s'applique, pour que le business continue, pour que le jeu continue, pour attendre que les gains réapparaissent..., au détriment de l'économie réelle.
Car cette règle n'existe nulle part ailleurs dans l'économie.
Et c'est là que les dés sont pipés: les gains bien sûr peuvent à plus ou moins long terme ressurgir avec les rallonges de l'état: quand on a le temps avec soi: comme à une table de poker un peu spéciale où quand vous n'avez plus rien, on vous dit " pas de pb, allez y, je vous finance".
Car, même si l'Etat a prêté aux banques et a réalisé un gain, ce gain est dérisoire au regard du fait que les règles "normales" de l'économie réelle auraitent tout simplement fait déposer le bilan de toutes ces banques et organismes financiers.
Donc, si des gains dus aux opérations de marché réapparaissent, suite aux aides de l'Etat, les bonus liés à ces gains de marchés consécutifs aux mesures des gouvernements me semblent tout simplement déplacés, car le jeu de l'économie n'est plus respecté.
Si le risque de faillite des banques existait vraiment, les gains et bonus des périodes fastes seraient justifiés. Avec un système qui permet, quoiqu'il arrive, aux banquiers de s'en sortir, ce n'est plus le cas.
La valeur ajoutée créée par les banques est tout simplement une ponction mondiale sur l'économie réelle, car en terme de risque les dés sont pipés.
C'est l'économie réelle, vous et moi, qui permet aux banques, de poursuivre les opérations de marché, de "prendre" du risque à crédit, sans grande rémunération.
Si ce système ne change pas, ne se remet pas en question, il n'y a plus aucune raison que les traders et les establishments ne se calment, et prennent des positions raisonnables: tout, au contraire cela pousse à la prise de risque au détriment de l'économie réelle.
A tout le moins, que les gouvernements limitent la spéculation inutile !
Les moyens existent pour limiter la spéculation au niveau mondial: augmenter le taux de couverture des opérations de marché bilan et hors-bilan (part de capital à détenir en cash ou actif non risqué pour avoir le droit de mettre en place une opération): il suffirait que les