Dans un contexte de guerre en Ukraine et de Covid-19, les élections législatives semblent passer à la trappe.
En effet les médias et plus particulièrement les médias français privilégient les informations sur la guerre et la pandémie plutôt que sur les élections. Les citoyens français n’entendent donc que très peu parler de ces élections alors qu’elles sont extrêmement importantes étant donné qu’elles vont décider à qui bénéficiera le pouvoir législatif de la France.
Mais ce n’est pas le seul problème, les élections législatives qui permettent d’élire les députés sont trop proches des élections présidentielles. En effet, les législatives arrivent environ 1 mois et demi après les élections présidentielles. Ce court délai empêche les citoyens de choisir raisonnablement leurs députés. Ils n’auront pas le temps de voir comment le nouveau président élu exerce son pouvoir et donc ne pourront pas choisir une Assemblée qui pourra réguler les pouvoirs du chef d’état.
L’Assemblée ne sera donc pas en opposition avec le chef d'État. En effet, le président a été élu à la majorité donc la majorité de l’Assemblée sera du même parti politique que le président, car les citoyens n’auront pas changé de bord politique en 1 mois et demi et donc voteront pour le même parti politique qu’aux élections présidentielles.
Si les élections législatives avaient lieu environ 1 an ou même 6 mois après les présidentielles, les citoyens auraient le temps de réfléchir, d’étudier les nouvelles mesures qu’envisagent les différents partis politiques, voir comment fonctionne le nouveau gouvernement et donc de choisir le député qui correspond au parti politique qu’ils veulent voir à l’Assemblée nationale. Avec le court délai entre les deux élections, nous pouvons dire que la séparation des pouvoirs n’est en quelque sorte pas respectée.
En effet, cette théorie est plausible, si les citoyens n’ont pas le temps de réfléchir pour qui voter lors des élections législatives, ils vont voter pour le même parti qu’aux élections présidentielles. L’Assemblée sera majoritairement constituée de députés du même parti politique que le président de la République donc le chef d'État et son parti politique posséderont le pouvoir exécutif, mais également le pouvoir législatif.
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