"L'Respect avant tout : Non aux Attitudes Coloniales envers notre Première Dame!"

Titre : Respect et dignité pour le Congo : un appel à la réciprocité

Le Congo, en tant qu'État de droit et souverain, a toujours été capable de se gouverner conformément à sa Constitution. Cependant, il est déplorable de constater que la France, un pays qui a été un colonisateur dans le passé et avec lequel nous avons des relations d'amitié, continue d'imposer sa volonté sur notre nation. Depuis des décennies, les autorités congolaises ainsi que la famille présidentielle subissent une pression sans précédent de la justice française, accusées de détournement de fonds et de possession de biens mal acquis. Aujourd'hui, c'est la Première Dame du Congo, Madame Antoinette Sassou Nguesso, qui est visée dont la perspective est de son éventuelle mise en examen.

Je condamne fermement cette forme de violation morale. Nous ne sommes plus à l'époque du droit colonial, où les lois étaient marquées par le traitement discriminatoire des peuples colonisés. Ce sentiment de supériorité qui persiste doit prendre fin. Il est inacceptable de penser qu’un pays comme la France puisse agir avec une telle arrogance envers une nation souveraine. La question se pose : si la justice congolaise devait convoquer la Première Dame de la République française à comparaitre ou en outre le Président français , est-ce que la France l'accepterait ? Je ne le pense pas, même pas en rêve. Cette double mesure est inacceptable et soulève des questions sur le respect dû aux personnalités publiques.

Où est passée l'immunité dont devraient bénéficier les chefs d'État et leurs familles ? Ne méritent-ils pas le respect sur leur personne ? Le Congo a toujours valorisé les liens d'amitié qui nous unissent, et nous traitons sur le sol congolais chaque ressortissant français, peu importe son rang ou son grade, avec dignité . Cela doit être une avenue d’échange réciproque. Exiger le respect et la dignité n'est pas seulement juste, c'est aussi fondamental pour la construction d'une relation équilibrée entre nos nations.

Il est grand temps que cesse cette tradition néfaste d'usage du colonisateur sur le colonisé. Les autorités ainsi que les citoyens de mon pays, le Congo, souffrent de cette perception biaisée qui les considère comme faibles et soumis aux ambitions de ceux qui cherchent à gagner. Toute forme de pression exercée sur notre structure gouvernementale est non seulement une atteinte à notre dignité nationale, mais également une attaque contre notre souveraineté.

Nous devons affirmer notre position et rappeler à nos partenaires, anciens colonisateurs ou non, que le respect et le traitement équitable sont des valeurs essentielles dans toute relation internationale. Il n'est plus acceptable que des pratiques d'un autre âge continuent d'imprégner nos interactions.

Non, on ne touche pas à la Première Dame ! Non à la violation morale ! Madame Antoinette Sassou Nguesso mérite le respect dans toutes ses formes, tout comme chaque citoyen congolais mérite la reconnaissance de sa dignité. J'en appelle donc à la France et à tous les pays qui partagent une histoire semblable : il est temps de tourner la page, d'adopter une nouvelle ère de respect mutuel et de véritable coopération. C'est ainsi seulement que nous pourrons bâtir un futur partagé, basé sur l'égalité, la dignité et le respect.