Retraités et hausse de la CSG : Non aux mensonges stigmatisants, oui à l’égalité de traitement ! Monsieur le Président, revalorisez les pensions de 3,15%.
Voici les mensonges propagés par les écrivaillons de 95% des titres de la presse, papier ou électronique :
Un effort va être demandé aux plus aisés des plus aisés des retraités de la génération dorée. La réforme de la CSG du nouveau président Macron va transférer la pression fiscale des classes moyennes aux retraités les plus riches. Seuls les 60% de retraités les plus aisés qui paient une CSG à taux plein subiront la hausse de cet impôt. C’est une mesure de justice redistributive, imbibée du principe d’égalité.
La vérité est tout autre :
La hausse de la CSG de 1,7% concerne les retraités dès que leur revenu fiscal annuel atteint ou dépasse 14375€ pour une personne seule, 22051€ pour un couple. Elle peut donc s’appliquer même à des retraites inférieures à 1000€ net mensuels !!!
Alors que pour les salariés, la hausse de la CSG doit être compensée par une suppression de leurs cotisations d’assurance maladie (0,75%) et de chômage (2,4%), et que des compensations sont envisagées pour les indépendants, rien de tel n’est prévu pour les retraités. Si rien ne change, ils seront donc victimes d’une politique discriminatoire, clairement inégalitaire (que ne saura adoucir le projet de suppression de la taxe d’habitation sous des conditions de ressources semblables pour les contribuables de tout âge, et dont ils ne bénéficieront donc pas davantage que les autres).
Cette discrimination serait d’autant plus choquante que :
- le salaire moyen net est en 2016 de 2002€, alors que la pension moyenne nette de retraite (de la « génération dorée ») se situe autour de 1300€ (1376€ bruts, fin 2015 d’après la Drees) ;
- la hausse de la CSG pénaliserait de nouveau les pensions de retraite de base et complémentaires, qui ont subi déjà des baisses en 2014, 2015 et 2016 (taux de revalorisation de 0%) et dont de nouveaux grignotages sont programmés pour les secondes jusqu’en 2018 inclus.
Au nom de l’égalité de traitement s’impose donc la nécessité de compenser pour les retraités la hausse de la CSG, exactement comme pour les salariés. C’est pourquoi, nous vous demandons, Monsieur le Président, de prévoir concomitamment une revalorisation des pensions de base et complémentaires de 3,15% et de veiller à leur indexation, au minimum, sur l’inflation.
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