Monsieur Le Président de la République,
Depuis plus de trois mois, nous sommes des millions à nous retrouver dans l’action, à l’appel de l’intersyndicale notamment, pour le retrait d’une réforme des retraites que vous avez choisi d’imposer. Après toutes les ruses et artifices qu’autorise notre Constitution, c’est le désormais célèbre 49-3 qui vous a permis de vous passer de l’approbation des parlementaires, ajoutant au conflit social la colère d’une jeunesse rétive à l’autoritarisme.
Dans les bureaux, les ateliers, les écoles, les amphis, les chantiers, dans la rue, les villes, au bistrot, dans les villages, à la cantine, sur les marchés, dans les repas de famille, nous sommes des millions à exercer nos intelligences pour sortir de l’impasse dans laquelle votre inconséquente intransigeance nous mène. Le système de retraites par répartition, la possibilité de s’accomplir libre de tout lien de subordination avant l’entrée dans le grand âge, c’est ce trésor que vous prétendez liquider.
Jamais vous n’avez saisi le Conseil Économique Social et Environnemental sur la question des retraites et de leur éventuelle réforme. La consultation de cette instance représentative des corps intermédiaires et de la société civile serait pourtant parfaitement pertinente et bienvenue pour remettre le sujet sur le métier.
Vous devez décréter le moratoire de la réforme
Vous devez saisir le CESE avec pour mandat la construction d’un projet de retraite sur la base :
Voilà ce que nous attendons de vous, Monsieur Le Président.
Monsieur le Président, vous avez avec votre Conseil National de la Refondation, plagié le Conseil National de la Résistance. Il est temps de vous reprendre:
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.