Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Collectif citoyen "Le rSa, ça peut pas être ça !"
Destinataire(s) :
Monsieur le Premier Ministre François Fillon et aux Présidents des Conseils généraux de métropole
POUR UNE REFONTE COMPLÈTE DU SYSTÈME RSA !!!
TROP D'INJUSTICES DEPUIS SA MISE EN ŒUVRE.
Le Collectif Citoyen « Le rSa, ça ne peut pas être ça ! » interpelle M. le Premier Ministre François Fillon et les Présidents des Conseils généraux de métropole afin qu'ils intercèdent auprès du Haut Commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté pour que soient réexaminées les dispositions d'application du système rSa, au regard des nombreuses injustices qui sont apparues depuis sa mise en place.
En effet, de graves dysfonctionnements font qu'au lieu d'améliorer sensiblement le sort déjà difficile des sans-emploi, des chômeurs et des travailleurs pauvres, un tel système, appliqué en l'état, contribue au contraire à paupériser encore plus ces citoyens.
Pour mémoire, nous donnons une liste non exhaustive des abus recensés d'un tel système :
Déduction d'un montant de 3% sur le montant de l'épargne (livret A, LEP, livret enfant, assurance-vie, PEL, … produits de petits épargnants qui n'ont pas accès à d'autres produits bancaires, ni au crédit), et du compte-courant, appliquée à tous les allocataires éligibles au rSa.
Déduction de 3% du montant de la prime de licenciement pour les chômeurs éligibles au rSa.
Imposition au titre de la taxe d'habitation et de la redevance audiovisuelle pour les Rmistes inscrits au rSa ayant repris une activité.
Contrôles abusifs exercés au titre d'une notion fort vague du « train de vie » des bénéficiaires donnant lieu à des radiations expéditives pour des motifs invraisemblables.
Perte d'une part considérable de l'allocation logement et de la CMU pour les travailleurs les plus pauvres.
Un tel tableau laisse plutôt penser à une politique indécente de taxation et de suspicion à l'égard des travailleurs les plus pauvres dans un contexte économique où le travail se fait rare et où, malheureusement, il paye peu et où les plus démunis doivent assumer les conséquences d'une finance internationale délirante qui a perdu le sens concret de la valeur de l'argent.
Était-ce donc le sens de vos promesses et de votre slogan, « le rSa, ça sert à ça» ?