Sauve qui peut ! La fine équipe nous protège !

La gestion calamiteuse de la crise sanitaire par la fine équipe ressemble à la Bérésina mais sans le secours des héroïques pontonniers du général Eblé pour nous amener sains et sauf sur l'autre rive.

On a compris que les pontonniers en question sont ceux et celles qui, à contre-courant, nous soignent, malgré les bâtons dans les roues répétés, les obstructions ou autres "coups de Jarnac" portés par la fine équipe.

Ce qui pourrait être cocasse si ce n'était tragique, c'est qu'elle entretient le fléau qu'elle prétend combattre.

J'ai lu avec satisfaction ce bref et remarquable commentaire d'un internaute: "Si vous voulez la sécurité sanitaire des Français: foutez leur la paix !" Tout n'est pas perdu : il reste encore des Français qui conservent de l'autonomie de pensée.

Car enfin, il faut bien dire que la fine équipe, qui donne d'ailleurs la fâcheuse impression de ne pas vraiment connaître les institutions républicaines au sein desquelles elle exerce son mandat, persévère avec entêtement dans l'erreur.

Après avoir péché par un laisser-aller irresponsable, en disant tout et son contraire, en renvoyant toujours au lendemain ce qui était à faire dans l'urgence, elle pêche à présent par une hyper responsabilité fébrile qui aboutit au même résultat. Après le pas assez, le trop !

Crispée sur son projet, la fine équipe veut à présent nous protéger à toute force et à n'importe quel prix. Certains vont jusqu'à envisager de nous vacciner contre notre gré comme du bétail.

Saisie d'un véritable délire de contrôle, elle prétend surveiller (bien sûr, pour notre bien) nos moindres faits et gestes.                              Nous nous rapprochons dangereusement de l'état policier.
Vouloir à ce point notre bien, c'est tout simplement du sadisme...qui s'ignore...dans le meilleur des cas.
La question qui nous taraude depuis un bon moment: "Savent-ils ce qu'ils font ? Sont-ils des imbéciles ou d'authentiques mal intentionnés ? Je penche pour la première proposition : je ne les crois pas voulant délibérément notre peau, comme beaucoup le pensent. Mais imbéciles ou mal intentionnés, le résultat est le même: ils nous mettent en danger.

L'annonce grotesque en début d'épidémie: "Nous sommes en guerre" que j'avais prise pour de la rhétorique creuse, une simple fanfaronnade signifiant: "je bombe le torse" ou "tu vas voir ce que tu vas voir ! "; eh bien, il s'avère que la fine équipe y croit toujours dur comme fer ! A preuve ce Conseil de Défense incongru qui apparaît aujourd'hui comme le premier lieu de décision, au mépris des instances constitutionnelles, sans doute pour tirer à vue sur le coronavirus: "canonniers à vos pièces !"
On ne peut que déplorer amèrement le suivisme de nos représentants à l'assemblée nationales, à d'infimes exceptions près.

La fine équipe ne peut pas évoluer, ni prendre un minimum de recul, sans parler de prendre de la hauteur (ne rêvons pas).                  Pourquoi ? Parce qu'elle fonctionne en vase clos, totalement coupée du pays, sourde à toute argumentation qui pourrait ébranler sa conviction d'être dans le vrai. Elle tourne en rond comme un cheval au manège développant une mentalité d'assiégés comme le font les gouvernements aux abois. Cet autoritarisme pathétique n'en est pas moins inquiétant.
Le ministre de la santé a le triste "pompon "en ce domaine; Il parle de choses dont il ne connaît pas le premier mot.
Je l'ai entendu dire avec tranquillité que l'hydroxychloroquine n'était pas employée dans les autres pays, si ce n'est pour le paludisme!  On voit qu'il se tient au courant !

Que le confinement soit une méthode désastreuse qui ne sert à rien contre le virus et qui nous ruine un peu plus, il ne le sait pas non plus. Apparemment, il écoute les recommandations de l'O.M.S. uniquement lorsqu'elles rejoignent ses préjugés.

Ne parlons pas du scandale inouï de l'interdiction de l'hydroxychloroquine et de la promotion, dans le même temps, d'un médicament dangereux, le remdésivir : ça fait froid dans le dos.

Nous espérons ardemment que la justice établira la vérité dans cette affaire plus que glauque. C'est rien de moins que l'avenir de la démocratie qui est ici en jeu.

Mais ce qui me navre plus que tout, c'est la passivité moutonnière de la majorité des français dont l'intelligence est paralysée par la peur : sur ce plan la fine équipe a réussi son coup !

Il faut absolument nous ressaisir ! Nous sortir du discours officiel ressassé par des médias asservis (en sont-ils conscients ?) qui nous asphyxie un peu plus tous les jours.                                                                                                                                                              Inspirons-nous de la merveilleuse maxime des lumières: "Osons penser par nous-mêmes" ou du moins essayons !