Victoire Evelyn HERNANDEZ est acquittée, elle est maintenant libre, la justice Salvadorienne a démontré son humanité pour cette situation.
Il faut maintenant que tous jugements pour des IVG ne soit plus considérés comme des crimes et cela dans tous les pays.
Merci à vous pour votre mobilisation. Ensemble dans le Monde, des Femmes et des Hommes se sont mobilisés pour Evelyn HERNANDEZ, nous en faisons partie en cela nous n'avons pas fallis.
Merci à vous Olivier Baudry de Vaux.
Evelyn Hernandez, désormais âgée de 21 ans mais adolescente au moment des faits, a protesté de son innocence à l'ouverture du procès jeudi. Le bébé était mort-né, a-t-elle toujours expliqué. Elle avait déjà été condamnée en juillet 2017 à 30 ans de prison mais la décision a été annulée en février par la Cour suprême, après 33 mois passés derrière les barreaux. Pour ce deuxième procès, le ministère public salvadorien a changé de chef d'inculpation: Evelyn Hernandez n'est plus accusée d'homicide aggravé avec préméditation mais d'homicide aggravé par négligence.
«Demander 40 ans de prison, c'est une véritable folie, c'est une aberration juridique», s'est indignée Morena Herrera, coordinatrice de l'ONG salvadorienne ACDATEE qui milite pour la dépénalisation de l'avortement. «Nous espérons un verdict d'acquittement: il n'y a aucun élément qui permette de penser qu'Evelyn avait l'intention de mettre fin à la vie du bébé [...] c'était un accident», a déclaré à l'AFP Arnau Baulenas, l'un des avocats de l'accusée.
L'affaire remonte au 6 avril 2016, lorsque la jeune femme donne naissance à un bébé dans des toilettes. Transférée à l'hôpital de la ville de Cojutepeque (centre), elle était arrêtée et accusée d'homicide, a expliqué son avocate Elizabeth Deras à l'AFP. Dans un premier temps, il avait été dit qu'Evelyn Hernandez était tombée enceinte après un viol, mais son avocate a expliqué, sans donner plus de détails, préférer ne plus évoquer ces circonstances à la demande de la jeune femme qui habite dans un quartier contrôlé par les gangs et pourrait faire l'objet de représailles.
Aux cris de «Liberté pour Evelyn !» et «A bas le patriarcat !», une cinquantaine de militants pour les droits des femmes ont protesté devant le tribunal de Ciudad Delgado, au nord-est de San Salvador, la capitale.
Source: 20MINUTES.fr
G.N avec AFP.
Publié le 17/08/19 à 08h48 — Mis à jour le 17/08/19 à 08h48 Source 20Minutes.fr avec AFP.