Entre menaces de mort, pétition et critiques, l'imam Chalghoumi est la cible de tous les intégristes.
Depuis la mort de Samuel Paty, Hassen Chalghoumi, adversaire de l'islam radical, fait l'objet de menaces de mort et d'une fatwa. Souvent qualifié d'imam républicain, Hassen Chalghoumi est en outre connu pour ses rapports d'amitié avec la communauté juive, mais aussi pour ses visites en Israël, qui lui ont déjà valu des menaces de mort.
Tandis qu'il ne prétend pas lui-même à la fonction de porte-parole des musulmans de France, une pétition d'individus méprisants demande aux médias, de ne plus inviter sur les plateaux de télévision.
Car Hassen Chalghoumi est très présent médiatiquement lors des polémiques liées à l'islam radical. L'imam se distingue en défendant la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public et salue la loi sur le séparatisme islamiste. Il est régulièrement sur le devant de la scène lors des cortèges d'hommages aux victimes des attentats et contre le terrorisme.
Depuis la terrible décapitation de Samuel Paty, l'imam de Drancy n'est pas uniquement la cible de critiques de la part d'organisations douteuses comme le CCIF, dont le gouvernement a demandé la dissolution, mais également d'une nouvelle vague d'appels à la violence. Son avocat David-Olivier Kaminski explique qu'Hassen Chalghoumi fait l'objet d'une menace «complètement exacerbée», après s'être recueilli en compagnie de représentants du culte musulman d'Île-de-France devant le collège où officiait l'enseignant assassiné.
David-Olivier Kaminski a adressé trois plaintes au parquet de Paris, concernant les menaces par milliers et la fatwa dont l'imam fait l'objet.
Trois enquêtes ont été ouvertes et confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personne.
L'une porte sur des faits d'apologie du terrorisme et de menace de mort, une autre sur des faits de provocation à la commission d'atteinte à l'intégrité physique ou à la vie et la dernière sur des faits de menaces de mort.
Hassen Chalghoumi avait notamment été la cible récemment du collectif pro-palestinien Cheikh Yassine, dont le fondateur Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste radical, a été mis en examen dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty.
Le collectif avait déclenché en 2010 un mouvement de protestation contre Hassen Chalghoumi, en manifestant pendant des mois devant la mosquée de Drancy. Deux membres de l'organisation avaient même été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir tenté de s'introduire au domicile de l'imam.
Devant une tel acharnement contre un homme de paix apportons lui notre soutien contre l'obscurantisme de ces adversaires empli de haine.
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