Soutiens aux salarié.es du SV Orléans

Cette pétition vise à recueillir l'ensemble des voix qui soutiennent l'activité du SV Orléans des EEDF et par la signature exprimé son refus d'abandonner l'activité et de mettre de coté les salarié.es engagés depuis de nombreuses années pour faire vivre ce projet.

Depuis 2018, la CGT des éclé.es alerte sur la situation de notre association qui connaît de sérieuses difficultés. Suite au PSE de 2014, il nous a été dit que les choses iraient mieux…

Rappelons que le PSE de 2014 a entraîné une vague de départs de salarié.es qui se poursuit aujourd’hui. L’association comptait 143 salarié.es en 2015, 115 en 2017, 78 en 2023. Ce sont plus de 40 salarié.es en CDI qui ont quitté leurs fonctions entre 2015 et 2018 et cela a conduit à une désorganisation de l’appareil salarial et à la dégradation des conditions de travail.

Le constat de 2024 est le même qu’en 2018 : 

• Notre association ne se redresse pas financièrement.
  
• Des départs de collègues sont orchestrés dans le temps pour ne pas engager un nouveau PSE.
  
• Les plans de restructuration s’enchainent sans mesure des effets ou de l’évaluation des précédents.
  

Cet environnement instable et insécurisant crée chez nos collègues un sentiment anxiogène pour leur avenir professionnel et celui de l’association. Les symptômes de risques psycho-sociaux sont présents et considérables : sentiment de malaise, inquiétude, incompréhension des choix et de la stratégie, sentiment d’une opacité des processus de décision et d’une information parcellaire, et parfois manipulatoire, renforcés par des bruits de couloir…

Nous méritons une relation avec l’employeur, basée sur le respect et la reconnaissance (sans même parler de valorisation) de personnes qui s’investissent avec militantisme pour la plupart. Or les choix stratégiques opérés et les décisions qui en découlent ne font que ressentir aux salarié.es qu’ils.elles ne sont pas irremplaçables et sont plutôt de simples variables d’ajustement (financière ).

Ce n’est pas simplement le désaccord avec les décisions de l’employeur qui génère ce malaise, mais également, et peut-être surtout, la manière dont le changement est conduit.

La situation des services vacances adaptées (SV) est probante : les SV sont en souffrance depuis plusieurs années et une incertitude reste posée sur leur avenir. Après avoir été utilisés comme « vaches à lait » de notre association, le choix a été fait de les laisser s’enliser dans une situation difficile sur les volets économique, associatif et humain. De vaches laitières, ils.elles sont devenues des brebis galeuses dont l’association cherche désormais à se débarrasser. On entend parler de la nouvelle stratégie des SV depuis au moins 10 ans mais le seul constat actuel est une stratégie de fermeture des services. Il faut quand même rappeler que les SV ont permis de payer les postes de salarié.es pendant des années !

Dans une entreprise commerciale, ce sont les têtes des dirigeant.es qui sautent en premier lorsque la stratégie est défaillante. Bien que les membres actuels du Comité Directeur, régulièrement renouvelés, et que le Délégué Général, qui a pris son poste en janvier dernier, ne puissent pas pleinement assumer la responsabilité de décisions qui ont été prises dans le passé, ou auraient dû être prises, l’association doit porter cette responsabilité car des décisions sont prises à ce jour et impactent cruellement nos salarié.es.