Nous, élus locaux et citoyens responsables, au vu d'une part :
- des perspectives floues et peu engageantes que votre allocution du 13 avril 2020 dernier (lundi de Pâques!) tracent pour la sortie du confinement commencé le 17 mars dernier dans notre pays ;
- de votre espoir en la mise au point d'un hypothétique vaccin dont les scientifiques du monde entier s'accordent à dire qu'elle ne saurait advenir au mieux avant un an ;
- du privilège que vous accordez toutefois à l'attente de cet hypothétique vaccin par rapport à votre "espoir" de traitement du Covid-19, et du silence obstiné dont vous avez entouré une nouvelle fois celui proposé par le professeur Raoult et son équipe.
Et d'autre part,
des résultats, à présent avérés plus que prometteurs, de la mise en œuvre systématique par l'équipe de l'IHU de Marseille, dudit traitement – à savoir :
(chiffres publiés au 14 avril 2020)
- 76768 sérums de 32083 patients testés
- 4296 patients détectés positifs
- 2628 traités à l'IHU par le protocole hydroxychloroquine+azythromycine
- 10 patients traités décédés, soit moins de 0,5% de létalité (pour une fourchette nationale estimative de 2% à 5%)
Nous sommes conseillers municipaux, intercommunaux, départementaux, en exercice ou pas encore installés ;
Élus de proximité, nous constatons au quotidien les dommages importants que la suspension de l'essentiel de l'activité humaine fait subir à notre économie, à nos artisans, commerçants, petites et moyennes entreprises, professions libérales, mais aussi à la santé physique et mentale d'une part chaque jour plus importante de nos administrés ;
Membres ou non d'un exécutif territorial, indépendamment de toute référence à d'éventuelles convictions partisanes, nous vous exhortons à lever sans délai les entraves réglementaires que votre gouvernement a instaurées et qui empêchent la mise en œuvre du protocole préconisé dès la fin février par le professeur Raoult, notamment la liberté de prescription, dès les premiers symptômes aux patients testés positifs au Covid-19, de l'hydroxychloroquine et de ses dérivés médicamenteux, en association antibiotique avec l'azithromycine.
Associés ou responsables de la gestion de nos communes, départements ou régions, nous sommes bien conscients des efforts d'approvisionnement en tests et médicaments que peut nécessiter la généralisation de ce protocole aux personnes infectées. Nous estimons cependant qu'après le scandale des masques, ces efforts ne peuvent être opposés, par le gouvernement de la septième puissance mondiale, au soin de sa population. Les responsables sanitaires gouvernementaux, eux-mêmes aux premières loges du travail de recherche et de médecine appliquée par l'IHU de Marseille, ne sauraient arguer à nouveau d'être pris de court pour empêcher l'accès de nos concitoyens à un traitement qui, pour non parfait qu'il puisse être, représente pour l'heure le seul remède efficace à écourter un peu leur réclusion, et permettre un déconfinement dans les conditions les moins dangereuses possibles.
Oui, Monsieur le Président, soyons sérieux. Vous avez dit, le 15 avril, être "passionné" par les travaux du Professeur Raoult. Il est urgent de restaurer la confiance de nos concitoyens en leurs représentants : comme eux nous voulons des actes, des actes responsables, courageux et efficaces.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.