STOP AUX MACHINES À VOTER ET RETOUR AU VOTE PAPIER
Afin de lutter contre l’abstentionnisme et la suspicion de manipulation aux différentes élections, le vote électronique sans aucune présence physique lors du dépouillement final n’est pas fait pour rassurer.
Depuis 2007, suite à différents incidents survenus (écarts entre le nombre d’émargements et de votes, notamment), un moratoire avait été introduit et plus aucune nouvelle commune ne pouvait opter pour cette technique de vote.
En 2012, on en comptait 64 notamment celle de Mulhouse avec 1,1 millions d’électeurs.
En 2017 dans sa feuille de route, le ministre de l'Intérieur de l'époque avait annoncé le souhait du gouvernement d'interdire les machines à voter. Dans ce plan d’action, le ministre de l’Intérieur expliquait que différentes « mesures de simplification, concourant à la sécurité informatique, juridique et matérielle des scrutins électoraux seront proposées ». Parmi ces mesures : l’interdiction des machines à voter. Une disposition qui devait être insérée dans un projet de loi relatif au système électoral courant 2018. Depuis silence radio.
Un moratoire n’a pas vocation à être définitif. Soit le système est sécurisé, contrôlé et fiable et doit être généralisé soit il ne l’est pas et il doit être supprimé.
Le piratage de hackers (français ou étrangers) ou le bidouillage des résultats sont toujours possibles. Preuve en est des différentes affaires d’ingérence de pays étrangers dans la vie politique française.
Qui contrôle la fiabilité des machines et les résultats finaux ?
Avec les machines, le seul contrôle possible est de comparer le nombre d’émargements sur les registres électoraux avec le nombre de votes à la machine. Les résultats sont ensuite directement envoyés au ministère de l’intérieur et aucune contestation n’est possible.
Avec le vote papier, le dépouillement est fait en présence de citoyens scrutateurs. Les bulletins sont comptés et peuvent être recomptés en cas de doute. La fraude est nettement moins évidente. Les résultats sont connus de suite et sont vérifiables lors de leurs publications officielles. Des recours peuvent éventuellement être introduits.
Ci-dessous une vidéo qui doit être lu comme une possibilité de fraude mais qui n’affirme pas que les machines soient effectivement trafiquées.
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