Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Ben khelifa
Destinataire(s) :
aux citoyens qui aspirent à une réelle laïcité
Stop aux viols de la laïcité par les élus !
Mohamed AMIRI, essayiste et auteur de « A la hauteur du mépris » (à paraitre)
Lotfi BENKHELIFA, militant associatif, élu de Vénissieux
Idir BOUMERTIT militant associatif, élu de Vénissieux
Jeff ARIAGNO, militant associatif, élu de Vénissieux
Christine DESFOSSEZ cadre retraité de FPT
Bernard VERMEZ militant associatif
La laïcité est redevenue un enjeu de controverses et de polémiques.
Ainsi, tout comme d’autres thèmes tel que l’identité, l’immigration ou l’insécurité, une partie de la classe politique fait un usage abusif et dilatoire de ces sujets qui finissent par polluer l’espace public sans répondre aux questions concrètes des français.
Mais les citoyens ne sont plus dupes de cette stratégie de diversion portée par une politique de « matraquage médiatique »
En assénant en permanence des messages avec une sémantique biaisée – diversité, discriminations positives, échec du multiculturalisme, financement des mosquées, etc – cette vision a fini par imposer dans l’imaginaire collectif français l’idée d’une menace intérieure ou d’une cinquième colonne.
C’est donc dans le registre de la diabolisation d’un certains nombre de nos concitoyens que s'inscrit une partie des élites politiques et médiatiques de notre pays.
C'est pourquoi nous souhaitons, en tant que citoyens, profiter de ce débat pour rappeler quelques règles qui découlent du principe de laïcité, outil avec lequel nous sommes en totale adéquation.
Henri Pena-Ruiz affirme avec justesse :
« Elle le fait en conjuguant la liberté de conscience, qui permet aux options
spirituelles de s'affirmer sans s'imposer, l'égalité de droits de tous les hommes
sans distinction d'option spirituelle, et la définition d'une loi commune à tous
visant le seul intérêt général, universellement partageable. »
Pour mémoire, la loi de 1905 affirme très clairement que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
Pourtant, des entorses à ces dispositions de la loi de 1905 ne cessent de s’exprimer.
Ainsi, nombreux sont les élus qui, dans un registre pour le moins schizophrène, utilisent la laïcité comme outil de communication tout en n'en respectant ni les fondements ni la philosophie.
Voici quelques exemples de champions du double discours, qui prônent en théorie une vision laïque et républicaine mais appliquant dans les faits des pratiques communautaristes :
Le député André Gérin, instigateur du débat sur le voile intégral (burqa), ancien maire de Vénissieux, a largement été l'un des promoteurs du communautarisme dans sa ville. Pour se maintenir au pouvoir et asseoir sa légitimité, il a ainsi créé un véritable laboratoire du clientélisme religieux en négociant avec des associations de jeunes musulmans, entre 1985 et 1995. (Selon l’ouvrage « Discriminer pour mieux régner, une enquête sur la diversité dans les partis politiques, Vincent Geisser et El Yamine Soum »)
Selon le site Médiapart, « A Paris, deux millions d'euros ont été versés à 14 crèches confessionnelles juives, dont certaines, d'obédience orthodoxe. A l'époque, peu de remous, sauf en interne au Conseil de Paris. Le PS, l’UMP et le NC ont voté pour ces subventions. Les élus PCF/PG ont voté contre et les Verts se sont abstenus ».
Selon Alexis Corbière, un élu de gauche, « une Eglise catholique a été financée par de l’argent public. Des travaux de 4,2 millions d’euros sur un total d’environ 6 millions, pris en