Pétition
66
signatures
Encore 34 signatures pour que cette pétition ait plus de chances de devenir virale sur les réseaux sociaux.
Auteur :
Auteur(s) :
roger anselme
Destinataire(s) :
ump ile de france
-SUPPRIMONS LES CANDIDATS COMMUNAUTARISTES DES LISTES UMP/NC DES ELECTIONS REGIONALES
NON A LA CANDIDATURE DE MARIE-DOMINIQUE AESCHLIMANN,
Pressentie en 4ème position sur la liste UMP/NC de la section des Hauts-de-Seine
Dans sa tribune du 9 décembre 2009 publiée dans « Le Monde », Nicolas Sarkozy rejette fermement le communautarisme et lui oppose le métissage des cultures. Il prône une République qui reconnait les Français dans leur identité propre, et leur volonté commune de vivre ensemble. Or il existe en France des élus locaux qui pratiquent un modèle communautaire en segmentant leurs administrés en fonction de leur origine ethnique, afin de connaître leurs attentes spécifiques et collecter en retour leur promesse de vote. L’objet de cette pétition est de mettre fin à ces pratiques en demandant à l’alliance UMP-Nouveau Centre la suppression des candidats prônant le communautarisme des listes des élections régionales de 2010.
Marie-Dominique Aeschlimann, conseillère régionale d’Ile-de-France, chef du groupe UMP au conseil municipal d’Asnières-sur-Seine (92), ex-secrétaire nationale de l’UMP chargée de la présence outre-mer en métropole, a incarné pendant des années le communautarisme à Asnières et a permis de révéler les limites et les dérives de ce système. Pendant près de 5 années, elle a présidé dans sa commune le « conseil des communautés », composé de représentants des cinquante nationalités et ethnies résidants dans la ville. Ce conseil, inauguré en grande pompe au terme d’une campagne lancée en mars 2003 pour le développement et la promotion du communautarisme en France, a pour vocation officielle de recenser l’ensemble des requêtes spécifiques à chaque groupe, dans le but officieux et pervers de collecter le vote massif des individus de chaque communauté.
Par ailleurs, son mari le député Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières-sur-Seine entre 1999 et 2008, a été épinglé pour avoir trié ses électeurs en fonction de leur origine dans les fameux fichiers ethniques, qui ont fait l’objet d’un reportage sur France 3 (cf. http://www.dailymotion.com/video/x50p50_affaire-fichiers-ethniques_news) : sous couvert de « multiculturalisme », il ne s’adressait plus aux Asniérois, mais à des groupes d’Asniérois, classés méticuleusement à partir des fichiers électoraux. Chaque élection locale avait son lot de tracts ciblés : les Nords-Africains, les Français d’outre-mer, les témoins de Jéhovah…, chaque communauté recevait des tracts spécifiques dont les autres Asniérois n’avaient pas connaissance.
Ainsi, en ciblant les groupes, en traitant chaque groupe séparément en organisant des diners spécifiques à chaque communauté, en prônant le « vote sur enjeux », le couple Aeschlimann a développé à l’extrême le « clientélisme communautaire », dont le principe est de s’engager dans la réalisation d’une attente spécifique d’une communauté locale en échange de la promesse d’un vote massif en sa faveur. Manuel Aeschlimann est même allé jusqu’à glisser le président de l’association cultuelle qui gère la mosquée dans sa liste de candidats aux dernières élections municipales (1).
Les musulmans pratiquants d’Asnières-sur-Seine peuvent témoigner de la douloureuse expérience vécue avec le couple Aeschlimann : en échange d’un engagement tacite de financement de la mosquée via des subventions attribuées à une association culturelle – un procédé parfaitement illégal – Manuel Aeschlimann demandait à l’iman de « prêcher » pour voter en sa faveur lo