Pétition
Lettre ouverte à Monsieur Macron
Monsieur le Président,
Il faut confiner d’urgence le pays, même les zones où le virus circule moins, pour les protéger et cela, sans plus attendre.
Le taux d’incidence d’urgence est de 500 pour 100000 personnes, on a déjà inventé une alerte maximale, à 250, chose en soi absurde, l’urgence n’est ni minimale ni maximale, elle est un fait à elle seule, et je ne parle même pas des 400, dont on ne sait d’où ça sort et que n’utilise pas Santé publique France, comme s’il suffisait de distendre les chiffres pour canaliser le danger ! Et là, maintenant, les chiffres explosent.
« Nous allons droit sans le mur, et là nous nous y sommes » disent les « soignants »
Va-t-on attendre encore ? Qu’y aurait-il au-delà du mur ?
Pourtant la fin du mois de Mars était annoncée comme catastrophique par le Conseil scientifique, en Janvier, si rien n’était fait, or c’est là, nous entrons dans cette dite situation.
Si on croit que le vaccin va tout résoudre, en particulier l’ici et maintenant de l’épidémie, c’est encore ne rien comprendre à l’anticipation indispensable, le vaccin et le virus n’ont pas du tout la même temporalité, c’est évident.. Avoir des doses, ce n’est pas encore gagné, vacciner, attendre le temps nécessaire à la fabrication des anticorps, atteindre le nombre suffisant de gens vaccinés pour atteindre à l’immunité globale et le virus, lui, tous les jours plus présent, a la vitesse obscure de sa propre survie.
Va-t-on attendre que les médecins et leurs équipes doivent trier les malades ? Faute de place..
Va-t-on attendre qu’on procède à des soins « dégradés », faute de temps et de moyens humains et matériels ?
Va-t-on attendre que les transferts de malades soient faits contre l’avis des familles quand on n’aura plus le choix – ce qui en plus , est parfaitement illégal- ?
Va-t-on attendre que des cancéreux ou autres malades graves perdent des chances pour cause de déprogrammations trop nombreuses? On parle de 80 % En Ile de France..
Va-t- on voir monter les contaminations dans les écoles sans sourciller ?
Va-t-on devoir accepter encore et encore toutes ces procrastinations lamentables, ces demi mesures dans leur résultat reposant le plus souvent sur des « dogmes » comme :
Tout sauf le confinement : surtout ne pas prononcer le mot !
Les écoles doivent rester ouvertes à tout prix ; à quand les tests systématiques, pour voir ?
Les enfants ne sont pas contaminés. Ah oui ? Les pays qui ferment les écoles sont donc dirigés par des rigolos ?
Le pari.. Le hasard comme remède ?
La troisième voie : image dérisoire quand on ne sait pas où l’on va.
Le maître des horloges : quelle prétention !!
L’acceptabilité/ l’inacceptibilité des mesures : il suffit de le dire pour en faire exister la réalité?
Tout ça, c’est du pipeau, car il y a la vie /la mort : ça, c’est le sujet ; hier 92648 morts. L’anxiété, ce n’est pas d’être confinés pour espérer voir avancer la vaccination durant ce temps, pour enfin stopper le galop viral, car on sait que c’est le seul moyen de faire reculer le virus, on peut « remonter » l’économie, on peut sortir d’une dépression, on peut rattraper un niveau d’étude, mais de la mort, on ne revient pas !!
L’anxiété, c’est d’être noyés dans des discours fumeux, des « éléments de langage » insupportables, des attentes, des fluctuations, des paperasses, des évidences refusées, la menace d’être malades et de ne plus pouvoir être soignés, et de regarder les chiffres grimper sans que rien d’efficace ne soit réellement fait pour enrayer cette progression dont on a l’impression qu’elle est inéluctable.
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