La loi du 5 août 2021 a montré comme les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité ont pu être balayées dans le pays dont c'est pourtant la devise.
Ces mesures m'ont choquée au plus haut point et
je n'aurais jamais pensé que les médecins et tous les autres personnels soignants acceptent les dispositions de cette loi allant à l'encontre de leurs principes déontologiques :Le Serment d'Hippocrate "Je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l'exercice de la Médecine.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination.
J'interviendrai pour les protéger si elles sont vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance.
Je donnerai mes soins à l'indigent et je n'exigerai pas un salaire au dessus de mon travail.
Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement la vie ni ne provoquerai délibérément la mort.
Je préserverai l'indépendance nécessaire et je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je perfectionnerai mes connaissances pour assurer au mieux ma mission.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé si j'y manque. "
Ainsi depuis le 5 août 2021, l'accès à l'hôpital (excepté aux urgences) est conditionné à la présentation d'un pass sanitaire et, bien que peu le savent, c'est toujours le cas aujourd'hui. Pour aller voir ses proches ou accéder à une consultation, les personnes non vaccinées ou sans pass vaccinal à jour, n'ont d'autres choix que de présenter le résultat d'un test négatif de moins de 24h.
(En cas de consultation, une ordonnance pourra être établie afin de ne pas payer le test (cf note de la DGS du 12 novembre 2021, II)a ), mais malgré cela, certains spécialistes rechignent et demandent à ce que le test soit prescrit par le médecin généraliste.)
Or, cette mesure est totalement injuste puisque les personnes ayant un pass vaccinal peuvent accéder librement à l'hôpital, alors même qu'elles peuvent avoir le COVID et le transmettre. Tout un chacun en aura fait l'expérience cet hiver...
Le gouvernement ne se cache même plus de la raison d'être du pass : l'obligation des gens à aller se faire vacciner.
Même Olivier Veran avoue sur un plateau l'inutilité des mesures telles que le pass vaccinal et le port du masque, puisqu'il dit que le rebond observé en France, à la mi-mars quelques jours après la levée des mesures anti-COVID, est le même qu'en Allemagne et qu'en Italie !
https://m.facebook.com/letribunaldunetTV/videos/pascal-praud-se-moque-dolivier-v%C3%A9ran-/349571277122421/
Ajoutons à cela, le coût engendré par le contrôle des pass pour les hôpitaux qui n'ont vraiment pas besoin de cela...
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/le-controle-du-pass-sanitaire-a-l-hopital-va-couter-60-millions-d-euros-par-mois-selon-une-estimation-de-la-federation-hospitaliere-de-france_4712009.html
Et évidemment une discrimination entre les français.
Pour ces raisons, l'abrogation du pass sanitaire dans les hôpitaux doit avoir lieu.