En réponse : au projet d'arrêté fixant la liste des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne et incluant la principale forme de vitamine D utilisée dans les compléments alimentaires : le cholécalciférol ou vitamine D3.
Chère lectrice, cher lecteur,
Depuis le 1 janvier 2022, la vitamine D en complément alimentaire fait l’objet de débats surréalistes.
Et si rien n’est fait, ce pilier des médecines naturelles qui fait l’unanimité auprès des scientifiques sera bientôt classé comme … perturbateur endocrinien !
Tout commence sous le couvert d’un décret de février 2020 qui oblige les producteurs à afficher la liste des perturbateurs endocriniens contenus dans leurs produits1.
Une mesure qui a le mérite d'offrir plus de visibilité aux consommateurs sur les produits qu’ils achètent.
Le problème, c’est qu’en complément du décret, un arrêté fixant la liste de ces substances riches en perturbateurs endocriniens doit être publié…
… et la version « projet » de cet arrêté comprend la vitamine D32 !
En effet, le gouvernement doit redéfinir le terme “perturbateur endocrinien”.
Et la définition qu’il choisira pourrait englober la principale forme de vitamine D utilisée en compléments alimentaires (la vitamine D3) aussi appelée Cholécalciférol.
Une question se pose : que vient faire la vitamine D3 dans cette liste de substances délétères alors qu’on la prescrit aux nourrissons3 ?
C’est ce qu’a souligné la sénatrice Dominique Estrosi Sassone le 11 janvier dernier dans une question adressée au Ministre de la Santé Olivier Véran4.
Car rappelons-le, la vitamine D est indispensable pour l’organisme.
Elle intervient notamment dans l’absorption du calcium et du phosphore et joue ainsi un rôle essentiel dans la minéralisation des os.
La vitamine D est principalement produite par la peau exposée aux rayons solaires.
Les personnes qui vivent dans des régions peu ensoleillées doivent tout particulièrement veiller à ne pas être carencées. Les compléments alimentaires sont souvent une solution indispensable pour ces populations.
Or à travers ce texte, le gouvernement jette le discrédit sur cette vitamine si précieuse pour prendre soin de notre santé en la qualifiant de perturbateurs endocriniens !
L’intégration de la vitamine D3 à cette liste de perturbateurs endocriniens n’a pourtant aucune raison de nous concerner directement.
Car ce qui est visé en façade c’est son utilisation à haute dose dans l’industrie chimique pour fabriquer des rodenticides (un mélange pour tuer les rongeurs)5…
Mais nous parlons là de concentrations 300 fois supérieures à ce qui est aujourd’hui recommandé chez l’homme6.
Rien à voir donc avec la consommation humaine, qui, elle, ne comporte aucun risque connu, tant que les doses sont respectées bien sûr :
Ne dit-on pas d’ailleurs que "c'est la dose qui fait le poison" ?
En faisant des recherches, je n’ai trouvé que deux cas documentés avérés sur les effets délétères de la vitamine D au cours de la grossesse10.
Dans les 2 cas, les effets secondaires rapportés sont bien d’ordre endocrinien ou métabolique mais ne sont dus qu’à des surdosages excessifs à la vitamine D.
A ce titre, l’ANSES ne demande pas aux professionnels de santé et aux parents de ne plus donner de vitamine D.
Mais insiste surtout sur le contrôle des doses administrées11.
En dehors de ces exemples, je n’ai trouvé aucune étude démontrant une quelconque toxicité de la vitamine D.
Conclusion : c'est l'accumulation par des prises chroniques et surdosées qui pourrait (et j’insiste sur le conditionnel) conduire à une intoxication12,13.
Comme pour tous les ingrédients de nos placards en réalité !
Selon moi, le débat est porté de façon insensée sur la Vitamine D3, alors que bon nombre de médicaments conventionnels ont des fonctions néfastes reconnues mais ne sont aucunement mis en cause.
Alors pourquoi cette classification soudaine ?
En 2020, même l’Académie nationale de Médecine, peu soupçonnable de favoriser les produits naturels, recommandait aux patients du Covid des compléments riches en vitamine D15!
L’Académie a tout particulièrement vanté le rôle de la vitamine D "dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-1916".
Autrement dit, l’Académie reconnaît la vitamine D comme un complément excellent pour le système immunitaire !
Qui a en plus l’avantage d’être “une mesure simple, peu coûteuse et remboursée sous forme médicamenteuse par l’Assurance Maladie”17.
En 2021 à nouveau, ce sont 73 experts francophones et 6 sociétés savantes françaises qui ont lancé un nouvel appel à la supplémentation générale en vitamine D dans le contexte de la pandémie18.
Sans considérer cette vitamine comme un remède en soi, ils se sont appuyés sur les résultats de plusieurs études européennes pour confirmer son efficacité pour aider à renforcer le système immunitaire19.
En résumé, la vitamine D permettrait de renforcer efficacement les défenses immunitaires20,21,22 mais aussi d’aider l’organisme à lutter contre le rhume23 ou la grippe24,25.
Des études montrent aussi qu’elle serait bénéfique pour :
Même les nourrissons en bénéficient puisque trop fragiles pour être exposés directement au soleil, la supplémentation en vitamine D semble limiter les fragilités osseuses et des retards de croissance liés à une carence31.
S’attaquer à ce pilier des médecines naturelles est scandaleux en soi.
Mais si cette classification en tant que perturbateur endocrinien se confirmait, cela pourrait encourager les Français à recourir à des alternatives moins connues, moins fiables.
Symboliquement cette marginalisation de la Vitamine D3 serait dramatique : l’Etat nous décourage d’être acteur de notre santé !
Ne nous y trompons pas : la crise actuelle est la couverture idéale utilisée par les autorités pour faire le ménage dans les pratiques de santé dites “naturelles”…
Les autorités de santé confondent à dessein prévention et charlatanisme.
L’Etat et nos Gouvernants feraient mieux de se concentrer sur l’interdiction du glyphosate et la limitation des pesticides !!!
Plus que jamais, il est temps d’exprimer notre exaspération face à cet étouffement progressif des méthodes naturelles de prévention santé.
C’est pourquoi je vous le demande :
Sous prétexte de science et de protection sanitaire, l’Etat infantilise les Français :
Aujourd’hui c’est au tour de la vitamine D3, demain vitamine C, puis zinc ?
Stop à ce non-sens qui n’en finit plus !
Signez la pétition “Non à la classification de la Vitamine D3 comme “perturbateur endocrinien” !”, nous comptons sur vous !
Signez cette initiative et partagez là autour de vous.
D’avance un GRAND merci pour votre engagement.
Notre communauté peut apporter un énorme soutien à cette cause, montrons au gouvernement que nous sommes une vraie force citoyenne.
Sources :
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