Bonjour à tous,
J'ai pu m'entretenir avec madame la ministre de la Santé, qui s’est avérée être dans une disposition d'entraide envers les professions paramédicales notamment celles des aides soignants qui sont en sous effectifs. Deux points ont été évoqué : l’augmentation du nombre d'élevé en IFAS avec un accès à la formation sous dossier pour les bacheliers. Et l'augmentation du salaire brut de 10% avec plus de personnels soignant en unité de soin intensif et en EHPAD .
C'est donc une première victoire qui n’aurait jamais pu être gagnée sans vous.
Merci !
Depuis déjà plusieurs années, nous sommes victimes de restrictions budgétaires contraignants les établissements de santé de réduire leur personnel.
Trouve- vous normal que :
- 1 aide-soignante fasse le travail de 4 dans un service de réanimation ;
- 1 infirmière se voit effectuer de plus en plus de tâches administratives à cause de la baisse du nombre d’agents administratifs ;
- nous vivions quotidiennement sous la pression et la révolte des patients liées au sous-effectif.
Nous sommes 600 000 infirmiers et infirmières ainsi que 400 000 aides-soignantes.
Si nous voulons être bien traitant il faut revoir les points suivants :
- créer de l’emploi pour les aides-soignants et infirmiers dans les principales institutions (EHPAD, CHU, etc.) ;
- revaloriser le DEAS (diplôme d'état d’aide-soignant) en augmentant le salaire ;
- créer un comité de concertation départementale sur les problèmes que les professionnels peuvent avoir au quotidien.
- augmenter les quotas d’accès dans les écoles d’infirmiers et d’aides-soignants en se basant sur un concours de motivation et non sur une sélection mathématiques qui n'a aucun intérêt par la suite. Les infirmiers et aide soignants ne sont pas ingénieurs mais doivent être humains, d'où la réforme proposé du concours ;
- créer un service médical permettant aux personnes qui le souhaitent d'effectuer des missions de brancardage, de rangement, de soins dans la limites des compétences, des activités auprès des patients, ce qui n'est plus possible de faire aujourd'hui (toujours dû au manque d 'effectif)
Cela permettra de décharger le personnel soignant et d'optimiser la prise en charge des patients.
Madame la Ministre, soyez un minimum à l’écoute et réaliste du système de santé publique qui se dégrade de jour en jour, si un jour vous tombiez gravement malade n'aimeriez-vous pas que l 'on puisse prendre soin de vous de façon optimale.
Prendre soin de façon optimale sera possible par l’application des mesures ci-dessus.
Au nom de tous les professionnels de santé, nous vous remercions de l’attention que vous porterez à notre appel !