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Pétition
Non aux abus de prescriptions de neuroleptiques, benzodiazépines et antidépresseurs aux personnes âgées
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Auteur(s) :
CHATENET Patrice, fils d'une victime
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Destinataire(s) :
Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes.
La pétition
Nous sommes tous concernés par ce scandale sanitaire dont les premières victimes sont les personnes âgées.
Leur utilisation, en forte croissance depuis quelques années, fait l'objet de controverses notamment en raison de cette grande proportion hors Autorisation de Mise sur le Marché et des effets secondaires importants, en particulier chez les personnes âgées ou enfants.
Ces médicaments peuvent provoquer des effets paradoxaux qui sont bien à distinguer des effets secondaires déjà très importants chez les sujets âgés.
Ces effets paradoxaux sont souvent interprétés comme une dégradation autonome de l'état du patient, ce qui conduit à la poursuite du traitement (voir augmentation des doses), alors que c'est précisément le traitement qui aggrave l'état du malade.
Le cercle vicieux s'enclenche alors et conduit souvent au décès du patient suite à une chute, notamment pour les personnes âgées.
Il est très difficile de faire reconnaître à un médecin qu'il a prescrit un médicament qui détruit l'état de santé de son patient. Ils ne veulent pas reconnaître l’existence, et de l’occurrence somme toute assez fréquente, de ces effets paradoxaux et refusent souvent l’interprétation que le patient ou sa famille fait de son état de santé.
Il est important de se rappeler que les effets "paradoxaux" peuvent survenir dès le début du traitement après une courte période de l'usage, où même, dans certains cas, à la première prise de cette drogue.
Ceci place le patient dans une position impossible, tant en raison de sa situation très dégradée que de l’état de dépendance dans lequel il se trouve déjà engagé.
Les effets paradoxaux sont pourtant indiqués sur les notices des benzodiazépines (même s’ils sont naturellement minimisés pour les raisons que l’on connaît). Ils varient souvent d’une benzodiazépine à l’autre et d’un patient à l’autre.
Les effets paradoxaux des benzodiazépines sont les suivants :
- aggravation (ou apparition) de l’insomnie
- aggravation (ou apparition) de l’anxiété, du trouble panique, du trouble d’anxiété généralisée
- aggravation (ou apparition) de la nervosité, de l’agitation
- aggravation (ou apparition) de phobies (ainsi l’agoraphobie, la phobie sociale, les peurs irrationnelles)
- aggravation (ou apparition) de l’hypomania, de l’excitation
- aggravation (ou apparition) de l’agressivité, de l’hostilité, d’une rage irrationnelle
- aggravation (ou apparition) de l’hyperactivité
- aggravation (ou apparition) de spasmes musculaires, du syndrome des jambes / bras qui bougent tous seuls (Restless Leg syndrome), de tremblements
- aggravation (ou apparition) de cauchemars, rêves très mouvementés
Outre les réactions « Paradoxales », ces produits provoquent également :
- Effets secondaires à long terme :
Les effets secondaires à long terme peuvent se manifester par des dépressions, avec parfois des tendances suicidaires graves, également par de l' agressivité et de l'irritation ainsi que par d'autres symptômes de troubles psychiques et des changements progressifs de la personnalité.
- Effets secondaires cognitifs :
La perte de mémoire est mesurable, la capacité d'enregistrer du matériel acquis dans la mémoire profonde se réduit. Cette diminution de la mémoire est surtout remarquable chez les personnes qui font des études intellectuelles ou autres. Touts les benzodiazépines causent une aggravation des fonctions de la mémoire, mais les risques d'amnésie aiguë et de trous de mémoire est prédominant avec les produits à courte durée.
- Effets secondaires psychomoteurs :
Les usagers d'un certain âge courent un plus grand risque pour ces effets secondaires et peuvent, en outre, développer de la dysarthrie (difficultés de langage) et de l'ataxie (aggravation de la coordination des mouvements).
Un risque de chutes et de fractures est prouvé chez les patients plus âgés qui utilisent le produit de façon chronique, les substances à courte durée peuvent à leur tour causer des réactions "paradoxales" (voir ci-dessus) dans ce groupe d'âge.
Mobilisons-nous et exigeons des pouvoirs publics, que ces médicaments, véritables drogues, soient employés à bon escient et que l'on cesse d'intoxiquer nos aînés avec ceux-ci !
Il y a beaucoup d'autres solutions pour apaiser une personne âgée qui est agitée ou qui a des troubles du sommeil, faut-il vouloir s'investir pour lui offrir une prise en charge adaptée. Il est certes plus facile de lui administrer un cachet ou des gouttes pour un prix dérisoire, en privilégiant l'économie avec réduction du personnel soignant, ceci au détriment de la santé et du confort du patient.
Nous demandons entre autre :
- Que les médecins respectent le Code de Déontologie Médicale, notamment leurs devoirs envers les patients ainsi que l'exercice de leur profession. Ils ne doivent pas prescrire des médicaments, entreprendre ou poursuivre des soins qui dépassent leurs connaissances, leur expérience et les moyens dont ils disposent.
- De ne pas tirer vers le bas la sécurité des patients par des pratiques qui visent plus à assurer la réduction des coûts que la sécurité et le confort des malades.
- Que les personnes âgées ne doivent pas être laissées pour compte, elles doivent pouvoir prétendre aux mêmes soins que tous les autres patients et bénéficier jusqu'à leur fin de vie de traitements dignes.
- Que l'emploi de ces médicaments doivent faire l'objet d'un encadrement beaucoup plus sérieux. Ils ne doivent pas être prescrit à l'avance (au cas où ...). Ils doivent faire l'objet d'un suivi particulier et être administrés que pour des cas extrêmes, sous responsabilité du prescripteur.
Patients ou famille, prenez conscience que nos aînés sont en danger ! Ces médicaments ont fait et font plus de morts que le Médiator si médiatisé !
Responsables politiques, réagissez avant que ce scandale éclate et que les victimes se fassent connaître et demandent des comptes. Même s'il n'est pas nouveau, pour le moment, il est très peu connu du public, car il est dissimulé par les médecins et chefs d'établissements qui profitent du système. Êtes-vous vous prêt à l'assumer ? Vous qui voulez soigner le monde entier avec l'A.M.E., pensez aussi à soigner dignement nos aînés qui ont travaillé dur et qui méritent le respect au lieu dans faire des zombies !
Mobilisons nous, tous ensemble ! Vous qui cotisez de plus en plus à la sécurité sociale, n'êtes vous pas attachés à notre service de santé et au principe de précaution ? Alors ne le laissez pas se dégrader sans réagir !
En signant cette pétition, vous rendrez service aux patients que nous sommes, ou que nous serons tous un jour ou l'autre !
Merci pour nous.
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les médecins ne cherchent pas à comprendre et les labos se réjouissent
20
Christiane - Le 13/05/2015 à 17:33:49
tout le monde a pu constater dans son entourage les effets néfastes de ces médicaments quand ils sont mal prescrits ou mal administrés et moi particulièrement étant une ancienne employée de maison de retraite
10
Le 02/06/2015 à 13:58:08
Un ami atteint de la maladie d'helzeimer a arreté 10 médicaments sur 13 et il est BIEN MIEUX ! on l'abrutissait pour le calmer et de ce fait son cerveaux était endommagé !