Pétition
48
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Auteur :
Auteur(s) :
silence.verrerie@gmail.com
Destinataire(s) :
Maryse Joissains-Masini , M. Le prefet des Bouches-du-Rhône , M. Le procureur d'Aix-en-Provence
Nous ; propriétaires, locataires, étudiants, salariés, retraités, pères et mères de famille, habitants de la rue de la Verrerie , de la rue des Marseillais ou de la rue Félibre Gaut, côté cour comme côté rue ;
Déclarons ne plus vouloir subir. Subir , du mardi ou samedi , de 21h à 04h00 du matin , les affres de la désormais tristement célèbre « rue de la Verrerie ». Nos vies sont devenues, dès la tombée de la nuit, des calvaires. De quoi parlons-nous ?
Nous parlons du bruit constant : de la musique des établissements, scandaleusement impérialistes, puisque complétement ouverts pour certains et donnant donc entièrement sur la rue, faisant ainsi profiter leurs chers voisins de leur goût prononcé pour la musique subtile ; des basses qui pénètrent nos habitations, des cris de quidams ayant opté pour le(s) verre(s) de trop ; des chansons paillardes; des discussions, qui , par le nombre d'acteurs qu'elles impliquent et l'étroitesse des rues, deviennent insupportables ; des pétards d'idiots qui ne tolèreraient rien de tel près de chez eux ; des terrasses qui n'en finissent plus ;
Nous parlons des bagarres, régulières, violentes, mais qui semblent plus inquiéter les habitants rentrant paisiblement chez eux que les pouvoirs publics (combien d'interventions pour combien d'appels à la Police?). Il n'y a guère plus que les sceaux d'eau qui semblent calmer nos vaillants combattants.
Nous parlons des déchets, éclats de verre, mégots, des vomissures, des tags et des dégradations diverses, qui inondent la rue trois soirs par semaine au moins, notamment le vendredi matin ; des klaxons intempestifs, des bruits des échappements des motocyclettes...
Nous parlons, plus concrètement, du manque de sommeil, de la nervosité (parfois inquiétante), de l'interdiction de fait, rapportée évidemment par les étudiants, de travailler dans le calme dès 21h, débuts des hostilités ; de l'impossibilité , l'été venu, de diner la fenêtre ouverte ;de l'appréhension que suscite la mise au lit des enfants : vont-ils , une fois de plus, être réveillés en pleine nuit par des chanteurs éméchés?
Que dire de ces nombreuses personnes, qui, résignées, en arrivent à dormir avec des boules Quies? Ou de cette étudiante de l'I.E.P. qui, témoignant sur internet, évoque un ventilateur en permanence en marche pour « masquer » les bruits extérieurs nocturnes ?
Nous ne blâmons personne, mais les accusons tous, parce qu'ils ne respectent pas les horaires de fermeture, parce qu'ils bafouent nos lois, parce qu'ils ont ruiné notre qualité de vie. Nous parlons bien de TOUS les établissements de la rue de Verrerie, dont certains narguent littéralement les citoyens en diffusant de la musique « à ciel ouvert » (nous pensons à l'Elfique, au César, et aux deux établissements de « karaoké » )
Très chère madame, premier magistrat de la ville, accepteriez-vous de vivre dans de telles conditions?
En fait comme en droit, la situation que nous dénonçons ici reste insupportable. C'est pourquoi , vus :
- La loi du 31 décembre 1992, dite « loi bruit »
- Le décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage
- Le décret n° 98-1143 du 15 décembre 1998 relatif aux prescriptions applicables aux établissements ou locaux recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée
- La circulaire DGS/VS3/95 n° 27 du 27/03/95 relative à l'action des D.D.A.S.S en matière de bruit et pôle de compétences
- L'article 97