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Le cancer de la vessie (carcinome vésical) occupe en France la 5 ème place des cancers. Les tumeurs de la vessie n'infiltrant pas le muscle (TVNIM) représentent 80% de ces cancers. Ce cancer se guérit par lavage de la vessie avec le BCG intravésical (bacille de Calmette et Guérin), qui agit par immunothérapie.
En 2008, ce BCG a guéri mon mari. En septembre 2014, après 5 ans de tranquillité, son carcinome récidive. Un délai de 5 ans s'étant écoulé, l'ablation de sa vessie est évitée, car le même traitement peut lui être proposé. Le protocole est toujours le même. Il consiste à une instillation intravésicale de BCG hebdomadaire par voie naturelle et ce pendant 6 semaines. Après une période sans traitement de 6 semaines et en l'absence de récidive, 3 instillations de BCG dites de consolidation (1 x 3 semaines) doivent être pratiquées pour irradier ce cancer.
Mais, à ce jour, le traitement est « en arrêt de commercialisation » en France et « en rupture de stock » à l'étranger. Sanofi Pasteur et MEDAC n'en produisent plus. En 2014, nous avons obtenu 6 doses au lieu des 9 nécessaires (MERCK Canada ne peut fournir que ce nombre de doses) : il manque à tous les patients 3 doses pour guérir. Depuis 2012, cette problématique est connue par l'ANSM (Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé) et l'Association Française d'urologie (AFU). « Temporairement, jusqu'à la remise à disposition en quantités suffisantes de BCG intravésical », l'ANSM et le CCAFU préconisent « de limiter le traitement d'induction à six instillations de BCG, sans traitement d'entretien ».
Le « Temporairement » dure depuis 2012 ! Pourquoi les laboratoires français ne produisent plus ce produit connu pour son efficacité et remboursé à 100 % par la Sécurité Sociale ? : est-ce que ce médicament n'est plus assez intéressant financièrement pour eux ? Une loi pourrait-elle permettre au gouvernement de déclarer certains médicaments comme « d'intérêt public » pour être en mesure d'en exiger la fabrication ?
Merci de nous faire connaître votre action pour que le protocole de soins des cancers de la vessie non infiltrant soit complet. De plus, pouvez-vous vous préoccuper du problème des médicaments concernant des soins vitaux, toutes maladies confondues, connus pour leur efficacité et étant déclarés par l'ANSM, « en risque de rupture de stock, en rupture de stock, en arrêt de commercialisation, en tension d'approvisionnement » pour leur remise à disposition pour tous les patients en attente de soins vitaux ? Dans l'attente d'une réponse personnelle, sans formule type, Je vous prie, Madame la Ministre de la Santé, de recevoir ma considération la meilleure.
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