Loin des objectifs fixés par la loi à 20 %, seulement 6,6 % des produits servis aujourd'hui dans nos cantines en France sont bio, et ce chiffre risque de diminuer encore en raison de la flambée des prix alimentaires. Alors que le contexte d'inflation généralisée de cette rentrée scolaire favorise la hausse de la précarité alimentaire, nous demandons à nos décideurs un soutien urgent à la restauration collective pour que le droit à une alimentation saine et de qualité soit respecté, notamment pour les catégories les plus précaires.
La restauration collective, un levier majeur pour une alimentation saine accessible à toutes et à tous
L'alimentation est à la croisée de nombreux enjeux sociaux, économiques, et environnementaux : avec presque 4 milliards de repas servis chaque année, la restauration collective est un levier essentiel non seulement pour faire évoluer notre modèle alimentaire, mais aussi pour favoriser l'inclusion sociale. En effet, de la crèche à l’université, des collectivités aux entreprises, des maisons de retraite aux hôpitaux, parmi les repas hors domicile, 1 repas sur 2 est pris en restauration collective en France. Pour certains enfants, c'est parfois même le seul repas de la journée !
Le bio et notre santé menacés par le contexte actuel
Face à la forte inflation des denrées alimentaires notamment due à la guerre en Ukraine, les marges de manœuvre budgétaires en restauration collective sont si faibles que de nombreuses collectivités considèrent qu’elles n'ont d'autres choix que d'augmenter le coût de repas ou de diminuer la part de bio, voire de faire les deux ! Ce "plus cher pour moins sain et moins durable" est catastrophique en termes de justice sociale, privant certains enfants de la seule occasion de manger fruits et légumes frais, ainsi que des produits sans pesticides.
Des solutions existent : exigeons qu'elles soient mises en place !
Face à cette situation alarmante, nous refusons que la restauration collective reste le parent pauvre des politiques publiques, que ce soit en général par rapport au faible investissement réalisé dans ce secteur pourtant incontournable dans la transition agricole et alimentaire, ou très récemment dans les mesures votées dans le projet de loi pouvoir d’achat.
Alors que les factures augmentent pour les parents et que la qualité de la nourriture risque de diminuer pour les enfants, nous appelons les députés à corriger le tir pour les prochains trimestres scolaires en ajoutant dans le Projet de Loi de Finances 2023 :
Le coût de ces mesures est dérisoire si on les compare aux 339 milliards de dépenses prévues par le Projet de Loi de Finances 2023 : l'argent est donc là pour partie, nous demandons juste qu'il soit utilisé à bon escient.
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