Mise à jour au 04/07/23
Autrefois fondée pour les meilleurs desseins, L’Ordre des Médecins est devenu aujourd'hui un organisme dépassé.
Entre la compétence des médecins qui n'est jamais réévaluée, des prescriptions dictées par les lobbys pharmaceutiques, des détournements de fonds et l'impunité des médecins en cas de plainte (y compris pour abus sexuels), comment pouvons-nous encore faire confiance à cette institution ?
Et c’est sans parler du musellement des médecins qui osent hausser la voix pour émettre de nouvelles idées.
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins est un organisme archaïque qui cumule aujourd’hui les affaires louches, le tout dans un esprit obscurantiste et malsain.
Nous ne sommes plus en sécurité tant que l’Ordre des Médecins existera et détiendra autant de pouvoirs. Je fais donc un appel général au bon sens de tous les citoyens pour demander à ce que cet organisme soit aboli et remplacé par un nouveau plus sain, plus moderne et plus ouvert d’esprit.
Après s’être attaqué au site Doctolib (avec pour résultat le déréférencement de près de 6000 professionnels de santé) [1] et avoir fait la chasse aux naturopathes, le Conseil de l’Ordre, l’organe le plus officiel de la médecine en France, s’attaque désormais… aux mots !
Dans un rapport publié le mardi 27 juin, le Conseil de l’Ordre annonce vouloir encadrer l’utilisation de certains termes, parmi lesquels « médecine » et « docteur ».
Il demande, tout net, que ces termes soient réservés à l’usage des professions médicales conventionnelles.
Le Covid a rapproché les Français des médecines naturelles
L’Ordre estime que depuis le Covid, les « dérives sectaires » ont explosé au point de menacer notre santé.
Il avance pour cela le fait que 1700 courriers ont été envoyés en 2022 pour signaler des dérives. [2]
Il en déduit que si ce chiffre explose, c’est parce que les Français se réfugient aujourd’hui massivement vers ces médecines douces ou parallèles, et ce… depuis le Covid !
Serait-ce parce que les Français veulent continuer à pouvoir maîtriser leur santé et à la soutenir de la manière qui leur plaît ?
Serait-ce parce qu’aucune solution de soin n’a été proposée pendant le Covid et que les Français, démunis, ont dû chercher des solutions par eux-mêmes ?
Le rapport de l’Ordre préfère ne pas soulever ces questions, sans doute trop dérangeantes.
Le Dr Claire Siret, qui a été aux commandes de ce énième rapport de l’Ordre, explique ainsi :
« Il y a une forme de banalisation des pratiques de soins non conventionnelles, et c’est dangereux. Nous ne diabolisons pas. Le sujet est qu’elles restent des pratiques de bien-être, et ne se substituent pas aux thérapies, au risque de mettre les patients en danger. » [3]
Je ne m’attarderai pas sur le caractère méprisant de cette remarque (j’entends entre les lignes « soyez mignons, restez jouer dans le bac à sable et laissez les vrais problèmes aux personnes compétentes … »).
Au-delà de cette remarque infantilisante, l’Ordre estime donc que toute tentative d’améliorer sa santé hors du cadre conventionnel est dangereuse car vouée à l’échec.
Cette affirmation soulève un premier problème.
71% des Français avaient déjà eu recours aux médecines naturelles avant le Covid
En novembre 2019, une vaste étude intitulée « les Français et les médecines douces » [4] rappelait quelques chiffres importants.
D’après cette étude, réalisée sur un échantillon de 1500 Français en octobre de la même année, il ressortait que plus de 7 Français sur 10 (71 %) avaient déjà eu recours aux médecines douces.
Plus de 8 Français sur 10 en avaient une bonne image, et la même proportion estimait donc ces pratiques utiles.
Le fait que les Français se tournent vers ces médecines, qui permettent d’apporter d’autres réponses, n’est donc pas nouveau.
La vraie nouveauté est à chercher ailleurs, peut-être dans la défiance de plus en plus grande qu’ont les Français face à la médecine conventionnelle ?
Au manque de personnels dans les hôpitaux ?
Ou encore au faible temps que les médecins généralistes accordent à leurs patients ?
C’est ce que semblent soulever les récentes polémiques autour des médecins généralistes, toujours pas réglées à ce jour.
Mais pour s’attaquer à ce problème de fond, c’est bien la médecine conventionnelle qu’il faudrait réformer, pas les médecines douces…
Car après tout, notre santé nous appartient.
A moins que ce mot, « santé », devienne bientôt réservé à l’usage exclusif de la médecine conventionnelle ?
L'Ordre est en train d'instaurer un climat de peur en France
Un climat qui fait que certains naturopathes (pour ne parler que d’eux) qualifiés, compétents et largement formés n’osent aujourd’hui plus prendre la parole en public.
Ils ne souhaitent plus que leur nom figure dans des articles de santé, et ont même peur que leur photo soit diffusée.
D’un point de vue pratique, depuis le coup de filet de Doctolib [5], ces professionnels n’ont également plus accès à des plateformes fiables et connues, permettant la prise de rendez-vous.
Pour nombre d’entre eux, ces derniers mois ont été épuisants en termes financiers.
Le pire dans tout cela est qu’ils sont obligés d’enlever certains termes de leurs sites internet au risque d’être menacés par l’Ordre.
Ils n’ont pas le droit de « soigner » (ne parlons pas de « guérir » !), ne prennent en charge que des « troubles » (surtout pas des maladies ou des pathologies !), n’ont aucun effet « thérapeutiques » (scandale !) et ne s’occupent pas de « patients » mais de “clients”.
Comme me l’ont rapporté certains de ces professionnels, les sage-femmes n’ont plus le droit de proposer des « accompagnements holistiques » à la naissance, les naturopathes et diététiciens ne peuvent plus non plus promettre de « soulager l’endométriose ». [6]
Bref, comme l’expliquait le Dr Siret, les professions de santé non conventionnelles en sont réduites à faire du « bien-être », et c’est tout.
Bientôt, les médecines douces, les médecines parallèles et les médecines complémentaires n'existeront plus
Et ce constat fait bien plus peur que les « dérives » dont parle l’Ordre.
L’Histoire l’a montré, une profession à qui l’on interdit de s’exprimer et que l’on étouffe, meurt à petit feu.
C’est ce qui s’est passé en France avec la profession d’herboriste dans les années 1940.
Sommes-nous prêts à perdre nos acupuncteurs, nos naturopathes, nos homéopathes, nos oligothérapeutes, nos phytothérapeutes, nos praticiens en médecine ayurvédique, nos nutrithérapeutes, nos ostéopathes… et à nous priver des chances de soins qu’ils nous offrent ?
La pensée unique semble être plus que jamais de mise dans le monde scientifique et médical.
Une pensée unique dictée par un conseil de l'Ordre aveugle à l’évolution de notre société et de nos souhaits.
Il est grand temps de faire porter notre voix contre cet obscurantisme.
Signez cette pétition pour :
[2] https://www.ouest-france.fr/sante/info-ouest-france-lordre-des-medecins-veut-priver-les-soins-non-conventionnels-du-mot-medecine-6399d608-110a-11ee-a6c1-52654847d406
[3] https://www.ouest-france.fr/sante/info-ouest-france-lordre-des-medecins-veut-priver-les-soins-non-conventionnels-du-mot-medecine-6399d608-110a-11ee-a6c1-52654847d406
[5] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/naturopathes-sophrologues-magnetiseurs-doctolib-va-retirer-5-700-praticiens-de-sa-plateforme-1666800385
[6] Tous ces cas m’ont été rapportés en direct par ces professionnels de santé.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.