Nous ne sommes pas thanatopracteur, mais il y va des risques encourus, nous comprenons les familles à vouloir veiller leurs défunts avant les obsèques, mais pas au détriment d'autres personnes
Je suis thanatopracteur et aucune étude n'a été réalisé sur les risques de contamination dus a une coupure ou a une piqûre avec les instruments utilisés pour effectuer les soins de conservation.
Cela représente un risque trop important étant donné l'évacuation des fluides corporelle durant l'acte de Thanatopraxie. La contamination est un réel danger pour le Thanatopracteur.
C'est un métier déjà très poussé et énormément de techniques diverses sont utilisés de nos jours, afin de rendre la représentation d'un défunts de plus en plus belle et évoluée. Ne leurs demandons pas de risquer leurs vie, ils la consacre déjà aux autres.
Peu de personnes ont réellement conscience de ce qu'est le métier de thanapracteur, donc laissons les professionnels de ce secteur juger eux même de la gravité de la situation, Merci de votre compréhension.
Parce que, en tant que juriste (avocat) mais ancien directeur général du service des opérations funéraires de la ville de Marseille, et auteur du Traité de Législation et Réglementation Funéraire (édition RESONANCE) et rédacteur de nombreux articles, j'ai acquis la conviction que la levée des interdistions de pratiquer des soins de conservation sur des défunts atteints de SIDA, HIV et Hépatites B, C et D confirmées était de nature à mettre en danger la vie des opérateurs funéraires thanatopracteurs.
Que le ministre de la santé publie sans délai l'arrêté prévu au Décret du 28 janvier 2011 fournissant la liste des infections transmissibles afin que soient fixées les interdictions et obligations des professionnels du funéraire.
Jean-Pierre TRICON
Le commentaire en détail
Liste des commentaires