Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Christian BERGOGNE
christian.bergogne@wanadoo.fr
Destinataire(s) :
Mr le Ministre du Travail de l' Emploi et de la Santé
Monsieur le Ministre,
A la suite du scandale et de l'inquiétude provoqués par les prothèses mammaires de marque PIP qui se sont avérées défectueuses et de mauvaises qualité implantées chez 30 000 femmes, je m'élève contre l'annonce faite par le gouvernement de faire prendre en charge le retrait de ces implants par l'assurance maladie.
Si je conçois parfaitement que ce retrait puisse être prise en charge dans le cas où l'implantation à été réalisée uniquement pour des raisons médicales dans le cadre d'une reconstruction faisant suite à une grave opération, par contre je suis opposé au fait que ce retrait soit pris en charge par l'assurance maladie dans le cas où l'implantation a été faite uniquement pour des raisons esthétiques.
Je comprends que vous souhaitez que l'on applique le principe de précaution, et que ces implants soient retirés, mais ce n'est pas à la collectivité de les prendre en charge, en aggravant de 60 millions d'euros ( 2 000 € par retrait ) le déficit de l'assurance maladie.
Alors que les prothèses dentaires ou auditives ainsi que les lunettes sont très peu remboursées par l'assurance, elles sont bien plus utiles à la vie quotidienne de nos concitoyens que des prothèses mammaires implantées uniquement à des fins esthétiques chez certaines femmes qui ont refusé d'assumer leur physique et qui bien souvent n'avaient pas besoin de tels implants.
C'est aux praticiens ayant réalisé ces implantations et au fabricant de ces prothèses que revient le devoir de prendre en charge ces retraits. C'est uniquement pour des raisons financières que des prothèses de la marque PIP ont été implantées, on ne nous fera pas croire que les praticiens n'avaient pas le choix de la marque des prothèses, et que les mêmes praticiens n'étaient pas au courant de la dangerosité à terme de telles prothèses.
C'est pourquoi, il me semble injuste de faire porter le coût de ces retraits à la collectivité.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre en l'assurance de ma considération distinguée.