Les plantes en santé humaine
Alors que le Covid-19 continue à tuer, et qu’aucune solution n’a pu encore être validée cliniquement pour son efficacité et ses effets secondaires acceptables, il serait temps que le Gouvernement s’intéresse enfin aux solutions naturelles qui, malgré ce qu’en disent certains, peuvent être un outil majeur dans la lutte contre cette maladie.
Les plantes, en particulier sous forme d’huile essentielle (HE) et d’hydrolat (HA), peuvent être source de protection préventive, en stimulant notamment le système immunitaire, mais elles peuvent également apporter un effet curatif grâce à leurs propriétés antivirales, antibactériennes et antifongiques reconnues. Les détracteurs de ces produits naturels disent qu’il y a bien des résultats intéressants in vitro, au laboratoire, mais qu’il n’y a pas d’essais cliniques ayant démontré l’efficacité des produits. Et pour cause puisqu'il n’y a pas eu d’essais cliniques ! Et pourquoi n’y a-t-il eu aucun essai clinique ? Parce que les entreprises pharmaceutiques auraient bien du mal à valoriser les études à mener. C’est également le constat de Françoise Couic-Marinier, docteur en pharmacie, dans un article publié sur Franceinfo le 3 avril, dans lequel elle mentionne le besoin qu’on les firmes de breveter les études qu’elles financent, les HE et les HA étant du domaine public et donc non brevetables.
Alors pourquoi ne pas utiliser l’argent public pour répondre à l’intérêt général de la population française en réalisant une évaluation clinique d’un produit naturel à fort potentiel contre le SARS-Cov2 ?
L’intérêt pour les HE et les HA a d’autant plus de sens que, contrairement aux produits pharmaceutiques en cours d’évaluation clinique aujourd’hui, les produits naturels présentent généralement des effets secondaires nuls ou très faibles à partir du moment où les préconisations sont correctement suivies. Le professeur Montastruc, responsable du centre de Pharmacovigilance et d’information sur le médicament au CHU de Toulouse, l’indique clairement dans un article sur le covid-19 paru récemment dans ladepeche.fr : il résume « Il n'y a pas de risques majeurs à les utiliser, sauf chez les enfants et les sujets épileptiques en raison des risques de convulsion"». Doit-on laisser mourir des gens par peur de l’automédication ? Une étude clinique permettra au contraire d’établir des protocoles clairs pour l’utilisation des HE et des HA, avec une posologie à respecter que les médecins pourront alors prescrire.
Dans le domaine de la santé des plantes, une approche similaire a vu le jour par le passé. L’état a en effet financé l’évaluation de plusieurs produits naturels qualifiés de peu préoccupants comme certaines macérations de plantes. Alors, pourquoi ne pas étendre cette démarche à la santé humaine ?
Le Laurier Noble, un candidat majeur pour lutter contre le covid-19 en France
Le Laurier Noble (Laurus nobilis), sous forme d’HE et d’HA, ressort comme un des meilleurs candidats face au covid-19 pour son très fort potentiel antiviral sur les coronavirus (reconnu scientifiquement) et son potentiel à stimuler le système immunitaire. Dans un article du journal Actualités Pharmaceutiques, le professeur Annelyse Lobstein, professeur de pharmacognosie et les docteurs Couic-Marinier et Briot indiquent que l’HE de Laurier Noble est un puissant virucide. Danièle Festy, pharmacienne, dans son ouvrage « la Bible des huiles Essentielles, précise que le Laurier Noble est plus antiviral que le Tee Tree, qui est par contre plus médiatisé.
Le Laurier Noble possède plusieurs molécules actives aujourd’hui identifiées pour lutter les virus. Selon, le Pr Lobstein, « l’association 1,8-cinéole et monoterpénols est très efficace pour traiter des pathologies ORL basses d’origine virale (coronarovirus, SARS-coV, Herpès virus [HSV-1]) ». Par ailleurs, une étude prépubliée le 30 mars 2020 révèle la capacité du 1,8 cinéole, fortement présent dans l’HE de Laurier Noble par rapport aux autres plantes, à cibler et neutraliser la principale protéinase du Covid-19. Cette protéinase est une enzyme jouant un rôle crucial lors de la fabrication de multiples protéines nécessaires à la reproduction du virus.
Mais le Laurier Noble est également un candidat à retenir car il s’agit d’une plante locale, présente abondamment en France et dont le rendement en huile essentielle est significatif. A l’heure où nous réalisons l’importance d’être indépendants des autres pays pour notre survie, quoi de mieux qu’une plante qui se développe facilement en France? La filière est déjà en place, avec notamment des distillateurs répartis dans toute la France.
Des milliers de français, convaincus par son efficacité, utilisent déjà l’HE et l’HA de Laurier Noble pour faire face aux virus du quotidien : HA pour les maux de gorge (par pulvérisation), les gastro (par ingestion de quelques cuillères à café), les petites blessures, l’eczéma (par application cutanée),… et l’HE pour les infections respiratoires et les verrues, Il est temps de passer de l’utilisation médicinale empirique à l’utilisation médicale basée sur des études cliniques scientifiques rigoureuses.
Notre requête
En conséquence, dans le contexte de levée de confinement et donc de risque élevé de 2ème vague, nous, signataires de cette pétition, demandons au Gouvernement de réaliser et financer au plus vite des évaluations de l’HE et de l’HA de Laurier Noble aux différentes phases de la maladie :
Groupe de travail
La formation actuelle de nos médecins et pharmaciens n’intègre que très peu la connaissance des propriétés médicinales des plantes et la façon de les utilise, et c’est bien dommage ! De nombreux acteurs de l’aromathérapie, incluant des médecins et des pharmaciens, doivent donc être consultés pour que les protocoles d’évaluation des HE et HA soient choisis de façon pertinente.
Nous mettons par ailleurs en place un groupe de travail composé de personnes présentant une expertise en aromathérapie et sur le laurier noble en particulier, ainsi que des médecins, professeurs et pharmaciens ayant une bonne connaissance du Covid-19 afin de pouvoir proposer très rapidement des protocoles adaptés qui pourront être évalués cliniquement. Nous demandons à ce que le gouvernement soutienne également financièrement ce groupe de travail.
Conclusion
Face au manque de solutions antivirales avérées et à faible risque contre le Covid-19, et alors que le déconfinement se met en place et qu’il est fait mention par des experts d’un possible retour saisonnier de cette maladie, l’huile essentielle et l’hydrolat de Laurier Noble, antiviraux intéressants face aux coronavirus et qui peuvent être produits en grande quantité localement, méritent d’être évaluées cliniquement. Ce travail d’évaluation clinique pourra également permettre d’ouvrir la possibilité d’utiliser ces produits naturels face à d’autres maladies virales déjà présentes comme la grippe ou la gastro, ou des maladies virales à venir.
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