La journée mondiale du don d’organes et de la greffe a lieu chaque année le 17 octobre.
L‘association Trans-Forme
Trans-Forme, Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés – reconnue d’intérêt général, labellisée Grande Cause Nationale 2009 consacrée aux dons d’organes, de sang, de plaquettes et de moelle osseuse – est une Association Loi 1901 à but non lucratif et non commercial, agréée Jeunesse et Sports.
Trans-Forme a pour but de réhabiliter les personnes transplantées et dialysées par l’activité physique et sportive, de sensibiliser le public à la réussite de la transplantation et à la nécessité des dons d’organes et de tissus, et de favoriser la recherche dans le domaine de la greffe, de la dialyse et du sport.
Trans-Forme - agréée formation - mène des projets à l’attention des unités de greffe et de dialyse adultes et pédiatriques et promeut la pratique de l’activité physique comme outil de réhabilitation, publie de nombreuses brochures à l’attention des patients et du grand public, et organise des symposiums médicaux sur le thème de la qualité de vie retrouvée grâce à l’activité physique. Son magazine Relais Online (www.relaisonline.org) est publié tous les 6 mois.
Trans-Forme organise également divers événements sportifs : la Course du Cœur (www.lacourseducoeur.com), les Jeux Nationaux et Jeux Nationaux d’hiver des Transplantés et Dialysés (www.jntd.org)… Et coordonne la participation de l’équipe de France aux Jeux Mondiaux des Transplantés et aux Jeux Européens des Transplantés et Dialysés.
Ces événements sont autant d’occasions magnifiques de diffuser le message de la réussite de la transplantation d’organes et de la nécessité du don d’organes et de tissus ; ce sont aussi de formidables outils de réhabilitation par l’activité physique et sportive.
Pour plus de renseignements : www.trans-forme.org
Les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’activité de greffes
En 2021, malgré la crise sanitaire, les équipes des services de prélèvement et de transplantation ont fait preuve d’un engagement sans faille et ont démontré leur résilience. Grâce à la mobilisation de tous et à leur capacité d’adaptation, l’activité de greffe a pu repartir à la hausse en 2021, avec 5 273 greffes réalisées, soit une augmentation de 19,3 % par rapport à 2020.
Malgré cette reprise, l’activité n’a cependant pas encore retrouvé son niveau d’avant Covid (5 901 greffes en 2019 et 6 105 en 2017). La sensibilisation au don d’organes reste donc plus que jamais primordiale. La liste des personnes en attente d’une greffe ne cesse de s’allonger…Plus de 27 000 personnes ont besoin d’une greffe d’organes et chaque année ce sont plus de 500 personnes qui décèdent faute de recevoir un greffon à temps.
La greffe aujourd’hui : une thérapeutique maîtrisée
Plus de 66 000 personnes vivent en France grâce à un organe greffé, et la chance de survie d’une personne transplantée d’un organe vital est en augmentation constante. L’efficacité thérapeutique de la greffe et ses bénéfices pour les personnes transplantées sont aujourd’hui en réelle progression. En matière de transplantation rénale, 2/3 des greffons sont encore fonctionnels 10 ans après.
Le prélèvement d’organes : que dit la Loi ?
La Loi de bioéthique de juillet 1994 renforce le principe du « consentement présumé » : toute personne est considérée consentante au don d’éléments de son corps après sa mort, en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. Et, par la Loi, le corps médical à l’obligation de recueillir auprès de la famille du défunt, dans les heures qui suivent le décès, l’opinion qu’avait le/la défunt(e) au sujet du don d’organes. D’où la réflexion que chacun(e) devrait mener de son vivant sur cette question, afin de se déterminer, de communiquer sa décision à sa famille et ses proches, et ainsi ne pas faire peser sur eux le poids de la décision.
Don d’organes : la Loi évolue
La Loi (n° 2016-41) du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé réaffirme le principe de consentement présumé au don d’organes, précise les modalités de refus de prélèvement et clarifie le rôle des proches, pour une mise en œuvre depuis le 1er janvier 2017. Depuis 1976, la Loi fait de chaque Français un donneur d’organes présumé, tout en rappelant la possibilité de s’opposer à un tel prélèvement.
Le registre national des refus devient le moyen principal, mais non exclusif, d’expression du refus de prélèvement. Chaque personne opposée au prélèvement de tout ou partie de ses organes peut le faire par écrit ou par oral auprès d’un proche.
Pour plus de renseignements : www.agence-biomedecine.fr
Je soutiens le don d’organes, de moelle osseuse et de tissus : Je m’engage à m’informer (www.dondorganes.fr), à prendre position et à faire connaître ma position à mes proches.
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