Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
corinne Richard
Destinataire(s) :
Mr Nicolas SARKOZI
En France, le nombre de place pour accéder aux écoles d’orthophonie est limité par arrêté du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de la santé, de la jeunesse et des sports. A cause de ce numérus clausus il y a moins de 750 nouveaux orthophonistes tous les ans dans notre pays. Cela représente 14 000 orthophonistes pour 63 millions d’habitants. L'OMS estime que la dyslexie touche de 8 à 12 % de la population mondiale : Soit environs 6 millions en France.
Cette profession est essentielle pour les rééducations et les déficiences des troubles de la communication humaine et des troubles associés l'orthophonie concerne toutes les fonctions associées à la compréhension, à la réalisation et à l'expression du langage oral et écrit, ainsi que toutes les autres formes de la communication non-verbale. Elle est indispensable pour aider nos écoliers, nos collégiens etc. à compenser leurs difficultés d’apprentissage.
Tous les parents confrontaient à la recherche d’une orthophoniste pour leur enfant font le même constat : souvent une année scolaire d’attente pour obtenir une, parfois deux séances hebdomadaire alors que beaucoup auraient besoin de trois minimum et pour plusieurs années.
Dans d’autres pays :
Aux États-Unis dans le cadre de classes traditionnelles, les enfants peuvent suivre un programme d’éducation spécifique.
Au Danemark l’aide aux dyslexiques (soutien individuel par un enseignant spécialisé, soutenu par un consultant en lecture au sein de l’école. Même les livres sont conçus et imprimés de façon à faciliter la lecture aux dyslexiques.
Aux Pays Bas dans les écoles primaires et secondaires il y a (enseignant spécialisé, psychologue, orthophoniste et orthopédagogue).
En Belgique, une logopède (orthophoniste) peut travailler à l’école en étant salariée de l’Éducation Nationale.
Il faut augmenter maintenant le nombre d’orthophonistes et/ou créer des orthopédagogues salariés de l’Éducation Nationale qui comme en Belgique pourront exercer à l’école au plus près des enfants devenant une aide précieuse aux enseignants en ressources pédagogiques. L’école doit être le lieu privilégié pour l’apprentissage et la remédiation « s’il y lieu » de nos enfants dans leur globalité et en finir de l’échec scolaire.
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