Non à la fermeture de l’Hôpital Sud à Rennes pour deux raisons : nous sommes inquiets pour l’avenir du service de la santé publique mais aussi des troubles que l’on va devoir subir dans notre vie quotidienne !
D’abord, la fermeture conduit à la suppression de 1 500 emplois sur le quartier dont le taux de chômage est par ailleurs le plus élevé de l’agglomération !
Ce départ maintient la fonction du Blosne comme dortoir ; Madame la Maire y veut des équipements structurants comme le Conservatoire, et en même temps, Madame la Présidente du directoire décide d’en enlever un de taille ! Quelle cohérence y a-t-il derrière ces décisions contradictoires ? La fermeture remet en cause l’annonce municipale d’en faire un quartier vivant, accueillant aux filières médicale, engagée par la récente inauguration du Samara. Elle accentue encore les vulnérabilités dues au vieillissement, aux parcours migratoires et aux moyens économiques précaires des populations largement présentes au Sud.
Ensuite, cette suppression est dictée par le choix de sacrifier un service de santé attentif aux souffrances de chacun pour arriver à une production industrielle des actes médicaux. La fermeture fera passer l'hôpital de Pontchaillou de 55 000 consultations urgences à 106 000 par an ! Réduire le service en «rationnalisant» les interventions de masse, est nourri de l’ambition de développer prioritairement la technique médicale et les grands plateaux d’intervention.
Enfin, cette fermeture aura de lourdes conséquences locales et globales.
- Locales : la perspective de chantiers pour de nombreuses années fragilisera dans le temps la qualité des services rendus; à ce compte il faut aussi ajouter les perturbations de la vie quotidienne dans les environs de ces chantiers ; locales encore du fait de l’incertitude qui pèse sur le devenir du site laissé vacant par le départ de l’hôpital ; rien n’est dit sur l’utilisation de ces 7 hectares qui aiguisent déjà les appétits de financiers ;
- Globalement : cette option ne pèsera-t-elle pas un peu plus sur l’avenir de la Sécurité Sociale, principale pourvoyeuse de fonds pour le nouvel établissement ? A-t-on amorti depuis 2009 les 45 millions d’euros investis pour ouvrir la maternité Anne de Bretagne ? Ajoutons que l’addition des opérations similaires dans les 3 grandes villes de l’Ouest en compétition - Nantes 900 millions, Rennes 557 millions et Caen 400 millions - représente un investissement qui justifiera demain de nouvelles économies sur le service médical !
Vous êtes ou serez touchés par ces choix !
Aussi, nous vous invitons à signer cette pétition pour faire connaître à Mesdames les Présidente du Directoire et Directrice de Pontchaillou notre désaccord profond et clair sur les choix qui sont les leurs et alerter l’Agence Régionale de Santé (ARS) que cette option ne la dispense pas d’une obligation de maillage territorial de santé publique.
Les coopérateurs du Blosne
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.