Le professeur Émile DARAÏ, gynécologue spécialiste de l'endométriose, a été mis en examen fin novembre pour « violences volontaires par personne chargée de mission de service public » sur 32 patientes, selon la presse.
Pourtant, il peut toujours exercer ses consultations dans le secteur public et ses opérations à l’hôpital TENON (appartenant à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris - APHP)
Dans le respect de la présomption d’innocence, Il est urgent de le suspendre dans l’intérêt public jusqu'à son procès !
Ce sont ses propres étudiantes, témoins de violences lors de consultations publiques, qui ont lancé l’alerte en 2019.
Elles avaient alors alerté en premier l’hôpital et leur faculté de la Sorbonne mais en vain… En dernier recours, elles nous ont contactées, refusant d’être associées à ces violences.
Nous avions alors diffusé leurs témoignages en anonyme sur nos pages @StopVOGfr, voici quelques extraits (TW : Violences) :
D’autres témoignages sont consultables sur @StopVOGfr. Vous en retrouverez quelques extraits en bas de cette pétition *.
Depuis, ce sont 190 témoignages de violences qui nous sont parvenus. Tous plus difficiles à lire les uns que les autres. Ils relatent des touchers vaginaux et rectaux effectués avec une extrême brutalité et sans explications préalables. Malgré les souffrances et demandes répétées des patientes pour que ça s’arrête, le professeur a poursuivi son examen.
Depuis 10 ans, une dizaine de plaintes contre lui avaient pourtant déjà été déposées auprès de l’ordre des médecins, et autant de signalements à la direction de l’hôpital TENON selon la presse. Mais apparemment rien n’a jamais été fait pour sanctionner ce professeur.
En mars dernier, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) a même invité le professeur DARAÏ à intervenir lors de son congrès international prestigieux de gynécologie « Paris Santé Femme », méprisant ainsi toute la mobilisation des patientes et les nombreuses plaintes au pénal déjà déposées à l’époque.
Actuellement, ce sont 32 anciennes patientes qui ont porté plainte en justice contre ce gynécologue, mais à nouveau : c’est l’inaction incompréhensible des institutions de santé et des politiques.
StopVOG respecte la présomption d’innocence, cependant il serait judicieux que les institutions et les politiques respectent le principe de précaution et suspendent le professeur DARAÏ jusqu’à son procès.
Ils sont nombreux à pouvoir le suspendre :
Devant cette inertie institutionnelle LE MINISTRE DE LA SANTÉ FRANÇOIS BRAUN DOIT PRENDRE POSITION EN FAVEUR DE LA SUSPENSION ET AGIR !
Le 24 novembre dernier, la juge a décrété la mise en examen du professeur DARAÏ et sa suspension partielle des consultations privées. Cependant, ses consultations publiques étant maintenues, le Conseil de Paris a émis un vœu le 15 décembre dernier, demandant la suspension entière du Pr DARAÏ.
Le Conseil de Surveillance de l’APHP qui s’est réuni le lendemain 16 décembre a tout simplement ignoré ce vœu du Conseil de Paris…
Le professeur DARAÏ, mis en examen, continue donc toujours de consulter et d’opérer à l’hôpital Tenon de Paris !
Combien de plaintes faudra-t-il pour que les décisionnaires réagissent ? C’est scandaleux que les patientes ne soient pas mieux protégées, contrairement à ce ponte.
NOUS DEMANDONS LA SUSPENSION TOTALE DU PROFESSEUR DARAÏ LE TEMPS DES POURSUITES JUDICIAIRES AFIN DE GARANTIR LA SÉCURITÉ DE TOUTES LES PATIENTES.
✍️ Signez et partagez largement cette pétition s’il vous plaît. L’impunité des violences gynécologiques doit cesser !
* Témoignages (TW : Violences) :
« Pour ma première consultation, je suis sortie en pleurs. J'étais comme une poupée pour les 3 praticiens. J'ai eu 3 touchers vaginaux et rectaux, et il leur disait "vas-y, à toi". »
« Je ne me sens pas à l'aise car la porte est ouverte. L'interne commence à me faire un toucher vaginal très violent, sous le "contrôle" du gynéco. Il me fait très mal, je le supplie d'arrêter, j'attrape son poignet, je pleure mais il continue. Puis le gynéco prend le relai et c'est encore pire ! Toucher rectal forcé, insupportable ! »
« Le toucher rectal était d’une rare violence. Je me rappelle avoir été dans un état second pendant tout le trajet retour. Sur le quai du métro, pour la 1ère fois de ma vie, j’ai eu envie de me jeter sous le train. Les larmes coulaient toutes seules… »
« J'ai été psychologiquement dévastée et physiquement salie. Ces 20 minutes ont mis à mal ma vie de femme et m'ont hantée pendant des mois... »
« Il procède à un toucher vaginal d’une violence terrible. Je le signale. Il se moque ! Il procède sans prévenir à un toucher rectal. Insupportable douleur : j’ai la sensation que la main entière est en moi. Je le signale. Il se moque. »
« Il m’a reçue et m’a enfoncé ses doigts en faisant des va-et-vient plusieurs fois. Quand je lui ai demandé pourquoi il faisait ça, il m’a dit : "Je fais comme si je vous pénétrais pour la douleur.". Je me suis sentie super mal, ça a duré plus de 5 min et il a fait pareil dans mon anus. Je me sens très sale. »
« J’ai subi un toucher vaginal et rectal particulièrement violent de la part du gynéco puis de son interne. J’ai pleuré, j’ai dit que j’avais mal. Je suis repartie avec de nouvelles douleurs que j’ai ressenties jusqu’au soir : sa main et celle de son interne qui avaient pénétré mon vagin et mon anus. »
« Il me fait un examen violent qui me laisse choquée et douloureuse. L’homme parle et repart avec sa troupe sans même me regarder. Je suis déboussolée. »
« Le professeur m'a fait un toucher vaginal sans me prévenir et un rectal ultra douloureux, sans mon accord. J'en ai eu les larmes aux yeux. »
« Le Pr Daraï m'a laissé souffrir pendant 3 ans. Il m'a fait pleurer à chaque consultation par la violence de ses actes et de son discours. »
"Ma fille de 20 ans y est allée pour sa première consultation gynécologique, elle est ressortie traumatisée, sans compter les remarques sur son poids, son piercing et tatouage."
"J'ai préféré oublier son nom... Je ressors en pleurs de la consultation. Je n’ai jamais autant pleuré. Je subis tout d’abord un toucher rectal, rapide et brusque, je ne sais toujours pas pourquoi d’ailleurs, ainsi qu’un toucher vaginal. Son ton est sec. Il est pressé, blazé. Il me dit que je n’aurai jamais d’enfant si je ne perds pas de poids car il ne souhaite pas m’opérer tant que je suis si grosse."
"Le professeur a introduit le speculum violemment ce qui m'a fait souffrir et malgré mes plaintes de douleur, il a poursuivi l'examen et a enfoncé le speculum puis l'a tourné, une véritable torture pendant laquelle je criais de douleur et pleurais."
Des dizaines et des dizaines d’autres sont à lire sur nos réseaux instagram / facebook / twitter @StopVOGfr….
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