Nous exigeons de Madame Buzyn des réponses rapides et pérennes à la crise sanitaire du Levothyrox.
Cette crise terrible du Levothyrox aura un immense coût humain pour nous malades et un coût financier sans précédent pour la Caisse Nationale d'Assurance Maladie.
La France est le seul pays ayant octroyé au laboratoire Merck un
monopole total. Pour nous malades, c’est une honte au sein de l'Europe de la libre concurrence.
Vous nous dites :
"il y aura le choix…", alors que l
’Ordre des Médecins demande aux médecins de ne pas laisser le choix aux patients. Ils prescrivent difficilement d'autres traitements, car ils savent que les
stocks des pharmacies sont insuffisants. En tout état de cause, les pharmaciens au vu des prescriptions ne peuvent fournir ce qu'ils n'ont pas....
Cherchez l'erreur et à qui profite cette situation ?
Les patients sont en colère et n'ont plus confiance pour une bonne partie, dans le monde médical et en l’occurrence, en certains médecins et endocrinologues qui n'ont pas été à leur écoute, ou sont proches des laboratoires ?
Depuis plusieurs mois, les autorités veulent nous faire croire que c'est une question de marge étroite du médicament et d'adaptation du produit....
Ainsi on soupçonne des
milliers de malades ayant des effets secondaires d'être des
malades imaginaires, et pire, on les
culpabilise.
Alors que vous reconnaissez comme une réalité le 15 septembre les chiffres des "effets secondaires" des 15.000 cas déclarés en pharmacovigilance, on déplore 4 décès, 4 mises en jeu du pronostic vital, 102 hospitalisations avec prolongation, 22 invalidités et incapacités de travail, 3 anomalies congénitales d’enfants de mères sous levothyrox et 2.480 autres situations médicales graves.Que dire 2 mois après ? De qui se moque-t-on ? Où est la démocratie sanitaire ?
La mission parlementaire
« flash » récente évoque une crise médiatique et non sanitaire.
C’est faire fi de milliers de malades. Nous savons par divers écrits de nombreux lanceurs d’alerte dont une des
pétitions a recueilli plus de 300.000 signatures , la place qu'occupent les laboratoires pharmaceutiques au sein du Parlement et de l’exécutif.
Quels sont les intérêts de nos responsables d'avoir agi de la sorte et d'avoir
bafoué les droits les plus fondamentaux et la santé des Français ? Nous perdons nos valeurs et le respect de l'humain. Cette affaire a donné un sens civique à notre vie et la volonté d'en découdre avec les responsables de ce déni, ayant eu des conséquences mortelles pour certains.
Nous demandons une réponse urgente et des actes conséquents sur ces faits.
L'Association française des malades de la thyroïde
La Comédienne Anny Duperey soutient cette pétition et témoigne :
Il s’agit d’un réel scandale. L’obstination dans le déni des souffrances des gens, «l’enfumage» des autorités de santé pour nier à tout prix, minimiser l’existence de ces effets secondaires terribles - qui ne sont nullement « transitoires » et affectent des dizaines de milliers de personnes (voire des centaines de milliers) est inacceptable.
Cette obstination, d’ailleurs, frise la stupidité… Comment ne se rendent-ils pas compte, qu’en agissant ainsi, avec un tel mépris pour la réalité, ils discréditent leur rôle, la confiance des Français en la médecine en général ? Il y a pourtant une « inconnue scientifique » évoquée officiellement, qui provoquerait ces effets…
Pourquoi ne pas chercher à la COMPRENDRE ? Au lieu de prendre les gens pour des débiles, des « malades imaginaires ».
Lisez, signez, faites circuler !
C’est inadmissible - et les « alternatives » promises à cette catastrophique nouvelle formule, ne sont toujours pas en pharmacie.
Voir la pétition de Sylvie Robache qui a lancé l'alerte en France et totalise plus de 300.00 signatures !