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Pétition

Un manifeste européen pour une approche objective du "changement de genre" des mineurs dans les médias

Un manifeste européen pour une approche objective du "changement de genre" des mineurs dans les médias Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Observatoire des discours idéologiques sur l'enfant et l'adolescent "la Petite Sirène"
Destinataire(s) :
Les médias du service public et privé
La pétition
Mises à jour

 Présentation du Manifeste européen / Presentation of the European Manifesto


Le collectif franco-belge de professionnels de l'enfance (médecins, psychologues, enseignants, universitaires) de l'Observatoire "La Petite Sirène", a pris l’initiative de publier un manifeste dans la presse de plusieurs pays d'Europe afin d'alerter le grand public sur la nécessité d’avoir accès à une information impartiale dans les médias et les institutions publiques sur le "changement de sexe/genre" chez les mineurs.


En créant l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent (www.observatoirepetitesirene.org) et en publiant La fabrique de l’enfant-transgenre (Caroline Eliacheff, Céline Masson, ed. de l’Observatoire, 2022) et Dysphorie de genre (Jean-Pierre Lebrun, Charles Melman, ed. Eres, 2022), l'Observatoire "La Petite Sirène" alerte en effet depuis un an et demi sur les dérives possibles d'une médicalisation trop rapide pouvant donner lieu à des modifications corporelles irréversibles, notamment chez des adolescents présentant une vulnérabilité psychique qu'il est impérieux d'aborder par une approche exploratoire. 


Ce Manifeste européen est signé par de nombreux intellectuels et scientifiques de France, de Belgique, d'Allemagne, d'Angleterre, de Suisse, de Suède, de Norvège parmi lesquels Elisabeth Badinter, René Frydman, Arnold Munnich, Ghada Hattem-Gantzer, Didier Sicard, Pierre-André Taguieff en France, Diane Drory, Jean-Yves Hayez, Jean-Louis Renchon en Belgique,  Alexander Korte, Uwe Steinhoff, Aglaja Valentina Stirn en Allemagne, David Bell, Marcus et Sue Evans en Angleterre, Bertrand Cramer en Suisse, pour ne citer qu’eux.


Ce Manifeste peut être signé par tous les citoyens d'Europe qui appellent à la même prudence tout en respectant les droits des personnes transgenres.


English presentation


The Franco-Belgian team of childhood professionals (doctors, psychologists, teachers, academics) of the Observatoire "La Petite Sirène" has taken the initiative to publish in the media of several European countries a Manifesto aimed at warning the public at large of a need for impartial information both in the media and in the public institutions about gender dysphoria among teenagers. 


By creating the Observatoire and through publishing La fabrique de l’enfant-transgenre (Caroline Eliacheff, Céline Masson, L'observatoire, 2022) and Dysphorie de genre (Jean-Pierre Lebrun, Charles Melman, Eres, 2022), l'Observatoire de "La Petite Sirène" has been warning for a year and a half against a drift leading to an overly rapid medical response which can lead to irreversible body alterations, in particular among teenagers showing, for some of them, psychopathological problems which should be dealt with through a non-affirmative approach.


This Manifesto has been signed by a large number of intellectuals and scientists in France, Germany, England, Switzerland, Sweden, Norway, among them Elisabeth Badinter, René Frydman, Arnold Munnich, Ghada Hattem-Gantzer, Didier Sicard, Pierre-André Taguieff in France;  Diane Drory, Jean-Yves Hayez, Jean-Louis Renchon in Belgium; Alexander Korte, Uwe Steinhoff, Aglaja Valentina Stirn in Germany; David Bell, Marcus and Sue Evans in England, Bertrand Cramer in Switzerland, to cite but a few.


This Manifesto can be signed by all the European citizens who call for the same caution, while respecting the rights of transgender persons. 


 


French, English and German versions and the first signatories at the end 


Un manifeste européen pour une approche objective dans les médias du "changement de sexe/genre" chez les  mineurs 


A european manifesto for objectivity in the media about childhood « gender dysphoria » 

Europäisches Manifest 


Nous, scientifiques, médecins et universitaires des sciences humaines et sociales, appelons les médias du service public et les médias privés de France, de Belgique, d’Allemagne, du Royaume Uni, de Suisse et d’autres pays d’Europe à présenter fidèlement les études sérieuses et les faits scientifiquement établis concernant le "changement de sexe/genre"  des enfants dans les émissions destinées à un large public. Concernant l’éducation à la sexualité, nous appelons au respect du rythme des enfants et des adolescents dans les préconisations des écoles et des plateformes éducatives. 


A l’heure actuelle, trop d’émissions et de reportages véhiculent de manière univoque les revendications infondées des militants transaffirmatifs, souvent sans objectivité. Des enfants et des adolescents sont exhibés sur des plateaux télé avec leurs parents afin de montrer à quel point le changement de genre (euphémisation pour parler de sexe) est bénéfique, sans que jamais personne n’émette la moindre réserve, ni ne donne les données scientifiques relativisant les bienfaits de ces transformations à moyen et long terme, ou les risques des traitements. Les scientifiques qui seraient critiques n’ont aucune place, ou pire encore se font insulter avant tout débat. Ces émissions répétitives peuvent avoir un effet d’endoctrinement sur les jeunes, amplifié par les réseaux sociaux.


Ces pressions médiatiques sans nuance relayés par une certaine presse écrite, normalisent et banalisent l’idéologie qui prétend que l’on pourrait choisir son genre à tout âge, au nom de l’« autodétermination », si l’on ne se sent pas en accord avec le prétendu « sexe assigné à la naissance ». Le changement de genre est souvent présenté comme une solution miracle pour régler les troubles de l’adolescence. Avec pour effet l’augmentation du nombre de jeunes qui s’auto-diagnostiquent « trans » alors qu’on peut douter qu’ils le soient lorsque les demandes ont été multipliées par vingt-cinq en moins de dix ans. En parallèle, se développe, dès le primaire dans les écoles, une « éducation à la sexualité » qui ne tient aucunement compte de l’immaturité psychique des enfants en les exposant à des contenus intrusifs et contraignants.


Cette vision lénifiante oublie que ces jeunes vont entrer dans un processus de médicalisation dont on parle peu. 


La rationalité et l’objectivité scientifiques sont absentes de ces présentations. La médicalisation s’étend alors que le nombre de jeunes détransitionneurs ne cesse de croître et ces jeunes très meurtris et portant des séquelles physiques de leur transition témoignent de la légèreté avec laquelle ils ont été traités par des médecins, des psychiatres et d’autres professions de santé.


En tant que scientifiques, professionnels de l’enfance et universitaires, nous nous opposons fermement à l’assertion selon laquelle les femmes et les hommes ne seraient que des constructions sociales ou des identités ressenties. 


On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux. On naît fille ou garçon. Le sexe est constaté à la naissance et inscrit à l’état-civil et chacun construit une identité jamais figée et qui évolue dans le temps, ce qui est trop souvent oublié. On peut changer l’apparence de son corps mais jamais son inscription chromosomiale. Il est urgent de rompre avec des discours usant d’un vocabulaire créé de toutes pièces pour s’imposer à tous, alors qu’il repose sur des croyances et met sur le même plan des vérités scientifiques et des opinions. Il y a un risque de confusion chez les jeunes. 


Nous appelons les directeurs de chaînes de télévision et de radio mais aussi la presse écrite à représenter non seulement la diversité des points de vue, mais également les connaissances avérées concernant la « dysphorie de genre » chez les mineurs. Actuellement, quand les professionnels soutiennent une prise en charge psychologique qui tient compte de la temporalité psychique des enfants et des adolescents en souffrance, ils sont notoirement disqualifiés ou absents des débats.


Dans l’intérêt de tous et principalement des plus jeunes, nous demandons également aux institutions publiques de veiller à l’exigence d’impartialité dans la présentation et la transmission des connaissances sur un sujet aussi important.


English version


We, scientists, doctors and academics of the humanities and social sciences, call upon the public service and private media of France, Belgium, Germany, the United Kingdom, Switzerland and other European countries to faithfully represent serious studies and scientifically established data concerning “gender dysphoria” of children in programs intended for a large audience. Regarding sex education in schools and educational platforms, we call for the respect of the fact that children and adolescents are involved in a dynamic developmental process.


Currently, too many programs and reports univocally convey the unfounded claims of trans-affirmative activists, often without any objective assessment. Children and teenagers are displayed on TV together with their parents in order to support the unsubstantiated claim as to the benefits of sexual reassignment. This is completely unsupported by any scientific data, for there is none that could support such false claims. 


We are witnessing the promulgation of a new vocabulary thas been created specifically to serve the function of clothing opinion with spurious scientific credibility. This is causing considerable confusion to young people.


Those scientists who would be likely to have a more critical perspective are given no voice or, worse, are repudiated without any right of response. 


These unchallenged repetitive pressures from television programs and other media normalize and trivialize the ideology that claims that one could choose one's gender at any age, in the name of "self-determination", if one does not feel in agreement with the so-called "sex assigned at birth”. They could have an indoctrination effect on young people, constantly amplified through social networks 


Gender reassignment is often presented as a miracle solution to the problems of adolescence. This has resulted in an increased number of young people who self-identify as "trans", -  the number of requests has increased twenty-fivefold in less than ten years. At the same time, under the guise of tolerance, a "sexual education" is being developed in schools from primary school onwards, which in no way takes into account the psychological immaturity of children, exposing them to intrusive and confusing content that serves this ideological agenda.


This overlooks the fact that these young people are about to enter a process of medical/surgical intervention that is rarely properly discussed, in order that its true implications can be evaded or hidden behind soothing language. 


Scientific rationality and objectivity are absent from these presentations. Medicalised “solutions” to these young people’s problems are growing rapidly whilst the number of young people detransitioning continues to grow. They have been seriously physically damaged by their ‘transition’, and they testify to the superficiality with which they have been treated by doctors, psychiatrists and other health professionals.


As scientists, childcare professionals and academics, we strongly disagree with the assertion that women and men are merely social constructs or perceived identities.  


We do not choose our sex. One is born a girl or a boy. One's sex is established at birth and registered and each person constructs an identity that is never fixed and that evolves over time, something which is too often ignored. One can change the appearance of one's body but never its chromosomal basis. 


We call on the directors of television and radio stations, as well as the written press, and other media to represent not only the diversity of points of view, but also real knowledge concerning gender dysphoria in children and young people. Professionals who support a model of psychological care that takes into account the psychic temporality of suffering children and adolescents must not be excluded or absent from the debate.


In the common interest of all, and particularly of the youngest, we also ask public institutions to ensure impartiality in the presentation and transmission of knowledge on such an important subject.


In the common interest, and especially in the interest of the youngest, we also ask the public institutions to be wary of the need for impartiality when discussing and conveying knowledge regarding such an important issue.

German version 

Wir, Wissenschaftler, Mediziner, Psychologen, Pädagogen und Vertreter anderer Professionen aus Europa, rufen die öffentlich-rechtlichen und privaten Medien unserer Länder dazu auf, in ihrer Berichterstattung zum Thema Geschlecht und Geschlechtsdysphorie (bzw. Transsexualität) seriöse Studien und wissenschaftlich belegte Fakten korrekt und wahrheitsgemäß darzustellen. Mit Blick auf die Sexualerziehung rufen wir dazu auf, dass Schulen und Bildungsplattformen Kinder und Jugendliche altersgemäß, d. h. unter Berücksichtigung ihres Entwicklungsstandes, aufklären.


Derzeit gibt es zu viele Sendungen und Berichte, in denen Forderungen von Transaktivisten unhinterfragt und oft ohne jede Objektivität wiedergegeben werden. Am Beispiel von Kindern und Jugendlichen, die gemeinsam mit ihren Eltern in Fernsehsendungen gezeigt werden, wird präsentiert, wie segensreich eine „Transition“ sei, ohne dass jemand auch nur den geringsten Vorbehalt äußert, ohne dass die Risiken der körpermedizinischen Behandlung erwähnt werden oder gesicherte wissenschaftliche Erkenntnisse berücksichtigt werden, welche die mittel- und langfristigen Vorteile geschlechtsangleichender, körpermodifizierender Maßnahmen relativieren. Kritische Wissenschaftler haben in diesen Sendungen entweder gar keinen Platz oder sie werden öffentlich desavouiert, bevor die Debatte überhaupt begonnen hat. Derartige Berichterstattungen können eine einseitig beeinflussende Wirkung auf junge Menschen haben, die durch soziale Netzwerke noch verstärkt werden kann.


 Der mediale Druck normalisiert und banalisiert eine Ideologie, die behauptet, man könne im Namen der „Selbstbestimmung“ in jedem Alter sein Geschlecht frei wählen, falls man sich nicht mit dem „bei der Geburt zugewiesenen Geschlecht“ identifiziert. Die sogenannte „Geschlechtsangleichung“ wird als Lösung zur Behebung von Problemen angepriesen, die typisch sind für das Teenager-Alter und weit verbreitet in dieser Lebensphase – mit dem Effekt, dass die Zahl der Jugendlichen, die sich selbst als „trans“ diagnostizieren, seit Jahren stetig steigt. Dabei besteht in vielen Fällen erheblicher Anlass zu bezweifeln, dass es sich hier um eine tatsächliche transsexuelle Entwicklung handelt, zumal die Fallzahlen in weniger als zehn Jahren um das Fünfundzwanzigfache gestiegen sind. Parallel dazu erfährt in den Bildungseinrichtungen unter dem Deckmantel der Toleranz bereits ab dem Grundschulalter eine „Sexualerziehung“ zunehmend Verbreitung, welche den psychischen Entwicklungsstand der Kinder in keiner Weise berücksichtigt.


Bei der ausschließlich transaffirmativen, medialen Berichterstattung und der in diesem Punkt ähnlich undifferenziert-einseitigen Sexualpädagogik wird völlig außer Acht gelassen, dass betroffene Jugendliche auf diese Weise höchstwahrscheinlich in einen Prozess der Medikalisierung gedrängt werden, über deren irreversible Folgen kaum gesprochen wird. Wissenschaftliche Rationalität und Objektivität sucht man in diesen einseitigen Darstellungen vergeblich. Die Frühmedikalisierung wird ausgeweitet, obwohl die Zahl der sogenannten Detransitioner stetig wächst. Von den betroffenen jungen Menschen, die oft schwer an den körperlichen Folgen ihrer Transition leiden, beklagen immer mehr die Leichtfertigkeit, mit der sie von Ärzten behandelt wurden.


Als Wissenschaftler und Fachleute stellen wir uns entschieden gegen die Behauptung, dass Frauen und Männer nur soziale Konstrukte seien und die Geschlechtszugehörigkeit eine bloße Frage des Empfindens. Aus biologischer Sicht gibt es zwei Geschlechter. Man wird als Mädchen oder Junge geboren. Das Geschlecht wird bei der Geburt festgestellt und personenstandsrechtlich erfasst; jeder Mensch entwickelt im Laufe seines Lebens seine individuelle Persönlichkeit, respektive Identität, die niemals starr ist, sondern über die Zeit Veränderungen unterworfen ist, was allzu oft vergessen wird. Man kann das äußere Erscheinungsbild seines Körpers ändern, aber niemals seine chromosomale Einschreibung, ebenso wenig wie die spezifische Natur und Funktionalität der Genitalien.


Es ist dringend notwendig, aus Diskursen auszusteigen, die ein Vokabular verwenden, das ohne faktische Grundlage geschaffen wurde, um der Gesellschaft aufgezwungen zu werden, obgleich es rein ideologisch motiviert ist und wissenschaftliche Fakten mit Meinungen gleichsetzt.


Wir fordern die Fernseh- und Radiosender sowie die Printmedien auf, die Vielfalt der Standpunkte zum Thema zu repräsentieren sowie auch, die wissenschaftlich belegten Fakten zum Thema Geschlechtsdysphorie und Transsexualität angemessen darzustellen. Wenn Fachleute derzeit primär eine psychologische Betreuung befürworten, die den psychischen Entwicklungsstand von Kindern und Jugendlichen berücksichtigt, werden sie notorisch abqualifiziert – oder aber sie fehlen in den Debatten gänzlich.


Im Interesse der Öffentlichkeit und vor allem der Kinder und Jugendlichen rufen wir auch öffentliche Einrichtungen und Politiker dazu auf, den Grundsatz der Neutralität der staatlichen Einrichtungen zu berücksichtigen.


 


Contact : observatoirelapetitesirene@gmail.com
Website : https://www.observatoirepetitesirene.org/


 


Premières signatures de France, Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Suède, Norvège, Finlande

First signatures from France, Belgium, Germany, United Kingdom, Switzerland, Sweden, Norway, Finland

Erstunterschriften aus Frankreich, Belgien, Deutschland, Großbritannien, der Schweiz, Schweden, Norwegen, Finnland


 


France :


Nicole Athéa, gynécologue-endocrinologue, membre du directoire de l'Observatoire La Petite Sirène. Elle a été réfèrent médical au CRIPS, le Centre régional d'information et de prévention du sida.


Elisabeth Badinter, philosophe, féministe.


Martine Benoit, germaniste, Professeure des Universités, membre du laboratoire « Analyses littéraires et histoire de la langue » de l'Université de Lille


Marie Myriam Blondel, Chef d'établissement- adjoint


Marie-Jo Bonnet, historienne, écrivaine, féministe


Rémi Brague, Professeur émérite de philosophie à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne et à l’université Louis et Maximilien de Munich, membre de l'Institut de France.


Jean-François Braunstein, Professeur émérite de philosophie contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.


Anna Cognet, psychologue clinicienne, Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’Université de Picardie Jules Verne, co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène


Dominique Crestinu, gynécologue-endocrinologue.


Daniel Dayan, sociologue de la culture et des médias. Directeur de recherches, Centre National de la Recherche Scientifique.


Chantal Delsol, philosophe, membre de l'Académie des sciences morales et politiques 


Gilles Denis, Maître de conférences-HDR, histoire et épistémologie des sciences du vivant, Université de Lille


Bernard Devauchelle, Professeur émérite de médecine de l’Université Picardie Jules Verne, Membre de l’Académie de Chirurgie, Membre Correspondant de l’Académie de Médecine.


Catherine Dolto, médecin, haptothérapeute, essayiste


Xavier Emmanuelli, médecin et homme politique français, fondateur du SAMU social de la ville de Paris.


Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste, co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène


François Farges, gynécologue-obstétricien, échographiste, Hôpital des Diaconesses, Paris


René Frydman, ancien Professeur de médecine spécialisé en gynécologie-obstétrique, spécialiste de la reproduction.


Francis Galibert, Professeur de médecine, UMR 6290 CNRS/Faculté de Médecine, Université de Rennes 1, membre de l'Académie Nationale de Médecine


Bernard Golse, pédopsychiatre-psychanalyste, Professeur émérite de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à l’Université Paris-Cité.


Claude Habib, Professeure émérite de littérature à la Sorbonne Nouvelle.


Ghada Hatem-Gantzer, ancienne cheffe de service de la maternité de Saint-Denis, a créé en 2016 la Maison des Femmes à Saint-Denis. Médecin engagée contre les violences faites aux femmes, l'excision en particulier.


Yana Grinshpun, linguiste, Maître de Conférences à la Sorbonne Nouvelle

Olivier Halimi, psychologue clinicien, psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Paris


Claudine Junien, Professeure émérite de génétique médicale de la Faculté Paris-Ouest, ancienne directrice de l’unité Inserm U383, membre correspondant de l'Académie Nationale de Médecine.


Jean-Marie Lacroix, Professeur des Universités, Resp. groupe Génétique des Enveloppes Bactériennes, UGSF UMR CNRS8576, Faculté des Sciences et Technologies-Université de Lille


Jean-Daniel Lalau, Professeur de nutrition, chef du service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition au CHU d’Amiens


Manuel Maidenberg, pédiatre.


Céline Masson, psychanalyste, Professeure des Universités, membre du Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits à l’Université de Picardie Jules Verne. Co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène


Jean-François Mattei, médecin, ancien Professeur de pédiatrie et génétique médicale. Président honoraire de l’Académie de médecine (2020), membre de l’Institut (Académie des Sciences morales et politiques). Ancien ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées.


Isabelle de Mecquenem, philosophe, Professeur agrégé à l'Université de Reims Champagne Ardenne (URCA)


Olga Megalakaki, Professeur en psychologie cognitive, Université de Picardie Jules Verne


Vannina Micheli-Rechtman, psychiatre, psychanalyste, philosophe, Présidente d'Espace Analytique


Jacques-Alain Miller, psychanalyste, membre de l’Ecole de la cause freudienne, ancien président de l’Association Mondiale de Psychanalyse, ancien directeur du département de psychanalyse de l’université Paris 8.


Arnold Munnich, Professeur de génétique à l'Université Paris V, chef de service à l'hôpital Necker - Enfants Malades où il dirige l'Unité de génétique INSERM U 781.


Israël Nisand, Professeur de gynécologie obstétrique, il a été président du Collège national des gynécologues-obstétriciens français


Jean-Robert Pitte, géographe, Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques


Véronique Quaglino, Professeur de neuropsychologie, Université de Picardie Jules Verne


Sylvie Quesemand Zucca, psychiatre, membre du directoire de l'Observatoire La Petite Sirène


Gérard Rabinovitch, philosophe, sociologue, essayiste.


François Rastier, linguiste, Directeur de recherche au CNRS.


Caroline Rey-Salmon, pédiatre des Hôpitaux, médecin légiste, elle est coordonnatrice des urgences médico-judiciaires de l’Hôtel-Dieu à Paris (AP-HP).


Hélène Romano, docteur en psychopathologie-habilitée à diriger les recherches, docteur en droit privé et sciences criminelles.

Thierry Roth, Président de l’Association Lacanienne Internationale (ALI)


Didier Sicard, Professeur de médecine, ancien président du Comité consultatif national d'éthique de 1999 à 2008.


Claire Squires, Psychiatre, psychanalyste, Maître de conférences émérite à l’Université Paris-Cite et directrice de recherches


Julien Taïeb, Professeur de médecine à l’Hôpital Européen Georges Pompidou.


Pierre André Taguieff, philosophe et historien des idées, Directeur de recherche au CNRS


Sonia Timsit Taïeb, psychiatre, psychanalyste, membre associé de la Société de Psychanalyse Freudienne.


Jean-Pierre Winter, psychanalyste, essayiste. Président du mouvement du Coût freudien.


Éric Zuliani, psychanalyste, Président de l’École de la Cause freudienne


 


Belgium :


Marc Crommelinck, Professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université de Louvain.


Sophie Dechêne, pédopsychiatre, TCC, co-directrice de la branche belge de l’Observatoire La Petite Sirène


Xavier de Muylder, médecin gynécologue, Docteur en Sciences de la famille et de la sexualité, Enseignant à Université Catholique de Louvain 


Diane Drory, psychologue, psychanalyste


Jean Florence, psychanalyste et professeur émérite aux Facultés St Louis, Bruxelles


Nadia Geerts, Maître-assistante en philosophie et en morale à la Haute Ecole Bruxelles-Brabant, militante laïque


Jean Giot, Professeur ordinaire émérite, département Langues et littératures françaises et romanes, université de Namur, Belgique.


Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre, professeur émérite à la Faculté de médecine de l'Université catholique de Louvain


Beryl Koener, pédopsychiatre, docteur en sciences médicales (Institut des Neurosciences, UCL)


Joël Kotek, Professeur en Sciences Politiques à l'Université Libre de Bruxelles


Jean-Pierre Lebrun, pédopsychiatre, psychanalyste, co-directeur de la branche belge de l’Observatoire La Petite Sirène


Patrick De Neuter, Professeur émérite en psychopathologie du couple, de la famille et de la sexualité de l'Université de Louvain


Jean-Louis Renchon, Professeur émérite en droit de la personne et de la famille à l'Université catholique de Louvain et à l'Université Saint-Louis – Bruxelles


Jean-Paul Roussaux, Professeur émérite à la Faculté de médecine de l'Université de Louvain psychiatre, chef de service honoraire du service de psychiatrie de l'Université de Louvain.


Germany :


Prof. Dr. Matthias Amen, Professor für Betriebswirtschaftslehre, Spenge


Prof. Dr. Monika Barz, Soziale Ungleichheit und Geschlecht Frauen und lesbenpolitische Aktivistin, Bundesverdienstkreuz


Prof. Dr. Claus Belka, Lehrstuhl fur Strahlentherapie und Radioonkologie der LMU, München


Prof. Dr. Andreas Dräger, Forschungsgruppenleiter Systembiologie der Infektionskrankheiten, Tübingen


Dr. W. Edelmann, Facharzt für innere Medizin, Dresden


Martina Haardt, Sprecherin der LGB Alliance Deutschland


Dr. Med. Manfred Hanke, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, Psychotherapie, heidelberg


Christiane Härdel, Sozialmedizinerin, Vorständin


Dipl.-Psych. Stefanie Heinrich, Psychologische  i. R., Berlin


Dr. Michael Heuser, Arzt und Zahnarzt


Dr. Martin Hicke, Ministerialrat a. D., Facharzt für Allgemein- und Arbeitsmedizin, München


Reinhard Hoffmann, Facharzt für Kinder-und Jugendmedizin, Berlin


Prof. Em. Dr. Vinzenz Hombach, Direktor der Klinik für Innere MedizinII,Universtiätsklinik, Ulm


Dr. Robert Hörr, Bretten


Rieke Hümpel, Diplom Freie Texterin und Journalistin, Berlin


Dr. Michael Hümpel, Lübeck


Prof. Dr. Ilse Jacobsen, Tierärztin und Professorin für Mikrobielle ImmunologieanderFriedrich-Schiller-Universität Jena, Jena


Cornelia Kaminski, Oberstudienrätin Wigbertschule, Hünfeld


Birgit Kelle, Journalistin und Buchautorin, Düsseldorf


Dr. Brigitte Kohn, München


Dr Oliver Körnig, Facharzt für Allgemeinmedizin, Pritzwalk


Dr. Alexander Korte, Oberarzt an der Ludwig-Maximilians-Universität München, München


Dr. Margot D. Kreuzer, Fachärztin für Psychosomatische Medizin, Psychotherapie, Psychoanalyse,Traumapsychotherapie,Sexualtherapie, Rosenheim


Dr. Helmut Loch, Kinderarzt und Arzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie, Psychotherapie und Psychoanalyse, heidelberg


Prof. Dr. Alexandra Manzei-Gorsky, Professor für Soziologie mit Schwerpunkt Gesundheitsforschung, Universität Augsburg, Augsburg


Prof. Dr. Xenia Matschke, Professorin für Internationale Wirtschaftspolitik, Universität Trier, Trier


Prof. Dr. Manfred Jürgen Matschke, Emeritus, Universität Greifswald, Greifswald


Prof. MSc Johannes Maurek, MA  Bildungswissenschaftler, Institutsleiter, Plainfeld


Prof. Dr. Georg Meyer, Poliklinik für Zahnerhaltung, Greifswald, Greifswald


Prof. Dr. Axel Meyer, Evolutionsbiologe an der Universität Konstanz, Konstanz


Dr. Jantine Nierop, Theologin an der Universität Heidelberg, heidelberg


Dr. Em. Heinz-Herbert Noll, ladenburg


Dr. Med. Anästhesist Heinz Palla, Berlin


Simone Prommer, Sozialpädagogin, Ravensberg


Dr. Rer. Nat. Stefan Rauschen, Diplom-Biologe, Jülich


Heidi Reiser, Sozialpädagogin DBT, Körperpsychotherapeutin


Dr. Christoph Ritzmann, Facharzt für Orthopädie und Unfallchirurgie,


Prof. Dr. habil. Roland Rollberg, Greifswald


Imogen Schäfer, Psychologische Psychotherapeutin, Berlin


Caroline Schenkenbach, Psychotherapeutin und Psychoanalytikerin, heidelberg


Dr. Philipp Schult, Uniklinikum, Bonn


Gunda Schumann, Rechtsanwältin und Soziologin, Vorständin


Prof. Dr. Uwe Steinhoff, Professor und Head of Department of Politics andPublicAdministrationder Universität, Hongkong


Prof. Dr. Margarete Tjaden-Steinhauer, Politikwissenschaftlerin, Kassel


Dr. G. Tschink-Enderlin, Berlin


Dr. Klaus Ueberreiter, Chefarzt und Leitung für Plastische Chirurgie anderPark-Klinik Birkenwerder, Birkenwerder


Prof. Dr. Aglaja Valentina Stirn, Professorin für Psychosomatische Medizin und Sexualmedizin, Universität Kiel, Kiel


Montserrat Varela Navarro, Übersetzerin & Lektorat Spanisch/Katalanisch,


Anna Weber, Vertretung für die Interessengemeinschaft Trans Teens Sorge Berechtigt Consultant, Köln


 


United Kingdom :


David Bell, psychiatrist. He retired from his position as Consultant Psychiatrist at the Tavistock Clinic in London 2021, where he directed the Fitzjohn's Unit. Past President of the British Psychoanalytical Society.


Michael Biggs, Associate Professor of Sociology and Fellow of St Cross College, University of Oxford


Marcus Evans, psychoanalyst, member of the British Psychoanalytical Society. He worked in mental health services and as first a psychiatric nurse then adult psychotherapist in the NHS. Lead of the Adult and Adolescent Departments at the Tavistock & Portman Trustfor 5 years. 


Susan Evans, psychoanalytic psychotherapist. She worked or nearly 40 years in a variety of mental health services in the NHS, including the national gender identity service for children.


Sinead Helyar nurse, UK


John Higgon, clinical neuropsychologist


Louise Irvine, MBChB, MSc, General Practitioner, London  


Tessa Katz, general practitioner, U.K.


Antony Latham, doctor, Chair of Scottish Council on Human Bioethics


Elaine Miller, fellow of Chartered Society of Physiotherapy


Juliet Singer, child and adolescent Psychiatrist, Ex-governor at the Tavistock and Portman NHS Trust


Robert Withers, jungian psychoanalyst and former senior lecturer in mind body medicine.  


 


Switzerland  :


Pierre Conne, Dr méd. MSc., Genève


Bertrand Cramer, psychanalyste, Professeur honoraire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à la Faculté de médecine de l'Université de Genève


Jacques de Haller, médecin de famille, ancien Président de la FMH


Daniel Halpérin, pédiatre, ancien privat-docent à la Faculté de médecine de l’Université de Genève


Laurent Jolissaint, PhD, astrophysicist, teaching the scientific methodology, University of Applied Science Western Switzerland


Philippe Morel, médecin, Anciennement médecin-chef du service de chirurgie viscérale des Hôpitaux Universitaires de Genève


Irène Nigolian, pédopsychiatre et psychiatre d’adultes, Psychanalyste, Membre formateur de la société suisse de psychanalyse, psychosomaticienne formée à IPSO Pierre Marty à Paris.


Charles Selleger, Médecin, Genève


 


Sweden :


Giedre Grigelioniene, pediatrician and clinical geneticist, Associate Professor, Sweden


Sven Román, child and adolescent psychiatrist.


Norway:

Øyvind Hasting, consultant psychiatrist (adult), psychotherapist, Norway 


Marit Johanne Bruset, clinical psychologist, western Norway


Anne Kalvig, Professor of religion, University of Stavanger, Norway


Avi Ring, (Retired) Chief Scientist, Professor Emeritus, Biophysics Molecular Neurophysiology, Norway.


 


Finland :


Dr. Ali Ovissi, Senior consultant in radiology at HUS-Kuvantaminen, Helsinki - Finland

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919 commentaires
Pauline - Le 08/07/2022 à 06:31:01
Ceci est le scandale médical du 21ème siècle. Enfin des membres du monde scientifique et de la médecine prennent clairement position contre cette expérience sur les enfants!
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Marie-hélène - Le 08/07/2022 à 18:21:56
Pédiatre retraitée je suis en accord total avec la prise de position de ce manifeste. Médicalisation trop rapide et chirurgie mutilante impactent de façon irréversible des enfants qui n'ont pas la maturité de comprendre leur propre désarroi ni ce qu'on leur impose. Il est impératif de le faire entendre.
La médecine, ce n'est pas cela et c'est, avant d'aller sur des chemins aventureux dont on ne peut revenir, "primum non nocere"
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Catherine - Le 10/07/2022 à 08:56:08
Je soutiens ce manifeste pour alerter des risques d'une médicalisation trop rapide pouvant donner lieu à des modifications corporelles irréversibles chez des enfants et des adolescents. Il est nécessaire en priorité d'écouter et d'accompagner les difficultés psychologiques exprimées par des mineurs
Dre Catherine Bonnet, psychiatre d'enfants et d' adolescents.
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