Pétition
74
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Auteur :
Auteur(s) :
petition.medecins@yahoo.fr
Destinataire(s) :
Madame Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé
Madame le ministre,
L’Agence régionale de santé (ARS) réorganise la Permanence des soins (PDS) en Aquitaine (comme dans d'autres régions) ; elle veut imposer des réformes inacceptables et dangereuses pour notre sécurité et celle de nos patients.
Agrandissement des secteurs de garde :
Le Samu assure qu’il ne peut garantir d’intervention sécurisée au-delà de 30 minutes de trajet. Or, l’ARS voudrait que les médecins de garde se substituent à lui sur ces longues distances, par n’importe quel temps, de jour comme de nuit, à la quête de patients résidant dans des hameaux isolés et sans que nos voitures soient considérées comme prioritaires, c’est-à-dire sous la menace de perdre permis et possibilité d’exercer.
L’agrandissement des secteurs de garde se mesurerait en nombre de vies humaines perdues !
Maintien des gardes en « nuit profonde » :
Les médecins, de moins en moins nombreux en zone rurale, ne pourront pas répondre encore longtemps aux missions qui nous sont confiées si les gardes de nuit (0 h à 8 h) et de week-end (2 jours et 2 nuits sans interruption) ne sont pas allégées, alors que nous accomplissons déjà en moyenne 60 heures de travail du lundi au vendredi.
La pénibilité du travail des médecins libéraux doit être prise en compte.
Nous avons des solutions (création de « maisons médicales de garde », élargissement du recrutement aux médecins salariés et aux internes en médecine générale, financement du transport des patients…) mais l’ARS les ignore, l’Ordre des médecins reste muet, les syndicats semblent baillonnés. L’Etat, comme d’habitude, se décharge sur ses services des problèmes qu’il ne veut pas régler et ces mêmes services les règlent en favorisant le secteur public, resserrant à chaque fois un peu plus « la corde » autour du cou des libéraux.
Nous sommes tous concernés, spécialistes et généralistes, quel que soit notre lieu d’exercice. Nous nous opposons à ces réformes décidées sans concertation et qui mettent en danger autant les médecins que les patients.
Nous sommes sans appartenance politique ou syndicale. Nous voulons seulement continuer à exister et à exercer notre mission auprès de nos patients.
Veuillez croire, Madame le ministre, à l'assurance de notre haute considération.