Médicaments : danger des agonistes de la Gn-Rh !

A l'attention des Ministres de la Santé : Madame Marisol Touraine , Monsieur Kris Boers Représentant Européen belge de la santé, Madame Laurette Onkelinx et le Comité européen de la santé (CDSP).

Nous faisons appel à vos signatures aujourd’hui pour nous aider à enrayer une pratique qui est trop utilisée actuellement. Qui ne convient pas aux patients concernés et qui devraient être stoppée.

Notre demande concerne les agonistes de la Gn-RH (plus connus sous les noms de Décapeptyl, Enantone, Dépôt-Lupron, Zoladex, Gonapeptyl, Suprefact, Eligard…) ce sont des traitements qui sont utilisés pour bon nombre de cancers hormonaux dépendants mais également dans la prise en charge de la puberté précoce et de l’Endométriose.

Qu’est-ce qu’un agoniste de la Gn-RH ? Ce sont des substances de synthèse qui empêchent la libération des hormones FSH et LH. Cette action réduit la production œstrogènes et a pour conséquence de nous plonger dans un état de ménopause artificielle.

Pourquoi souhaitons-nous la suppression de ces médicaments ? Parce qu’ils rendent notre vie plus infernale qu’ils ne sont efficaces. Leurs effets secondaires sont lourds, difficiles à vivre et parfois dangereux, voire irréversibles. Nous nous pencherons ici plus sur la prise en charge de l’Endométriose car c’est de cette maladie que nous sommes atteintes.
En ce qui nous concerne, l’effet de ces traitements est plus néfaste que curatif. En effet, nous devons subir les effets secondaires d'une ménopause, des effets secondaires incluant aussi une prise de poids importante, la dépression, des douleurs aux sites d’injection, une diminution de la libido, l'ostéoporose, des réactions allergiques, des maux de tête violents, des vertiges, œdèmes, faiblesse musculaire, fatigue excessive, trouble visuel, trouble de la mémoire, mais aussi des problèmes pulmonaires, cérébraux, sans compter l'effet inverse (des hémorragies) chez certaines femmes... la liste est malheureusement très longue ! Et tous cela pourquoi ? Pour récidiver quelques semaines ou quelques mois plus tard. Un traitement qui change complètement nos vies et notre futur pour aucune amélioration…

Et savoir que ces traitements sont donnés à des enfants est encore plus aberrant. En effet, les médecins refusent de nous ménopauser chirurgicalement avant un certain âge sous prétexte que nous sommes « trop jeunes » par contre, ils n’ont aucun regret à nous ménopauser chimiquement à 20 ans ou même à 10 pour la puberté précoce !

Il est temps que la médecine passe à autre chose. Qu’elle propose des traitements corrects, acceptables, avec une amélioration réelle et pas des traitements qui ne sont pas supportés, qui n’ont aucun intérêt et qui nous rendent plus malades que nous le sommes déjà.

N'oublions pas que dans le cadre de l'Endométriose et autres ce type de traitement ne doit pas dépasser 6 mois dans une vie et ils n'hésitent pas à nous les donner bien au-delà , 9 mois , 12 mois , 18 mois et plus encore !

Nous demandons donc aux Ministres français et belge de la Santé et aux Représentants Européens français et belge de la Santé de bien vouloir entendre notre demande et de bien vouloir mieux réglementer l’utilisation de ces produits qui ne nous correspondent pas et qui sont bien trop souvent utilisés à tout va, à tort et à travers par des médecins incompétents et dépassés par certains cas. Nous demandons également que ces mêmes personnes se penchent plus sur notre maladie et qu’ils puissent financer la recherche pour qu’on puisse enfin nous proposer un traitement adéquat pour une maladie trop peu connue et reconnue qui touche plus de 176 millions de femmes dans le monde et qui fait, encore à l’heure actuelle, souffrir trop de femmes.

Aidez-nous à nous faire entendre. Aidez-nous à enrayer cette pratique déjà montrée du doigt depuis des années aux Etats-Unis par le plus grand chirurgien mondial de l’Endométriose : Le Docteur D. R.
Aidez-nous à faire évoluer les choses dans le bon sens ! Signez notre pétition et n’hésitez pas à refuser ces traitements si on vous les propose. C’est en faisant entendre nos voix que les choses peuvent changer. Alors aidez-nous, aidez-vous ! Et signez.

MERCI !