Pétition pour que de cette PANDEMIE COVID 19, naisse une réflexion approfondie autour du « médicament ».
Le médicament n’est pas une « marchandise » comme une autre. Le médicament, c’est l’affaire de tous.
Pour la défense de nos « bons vieux » médicaments efficaces qui font partie du PATRIMOINE DE L’HUMANITE.
Considérant que les crises sanitaires se suivent et ne sont pas sans lien.
COVID, THYROÏDE, DEPAKINE, MEDIATOR, etc
A chaque fois les excès du lobbying pharmaceutique sont au premier plan.
Lors de cette crise sanitaire « COVID 19 », chacun a pu percevoir (quels que soient les effets de tel ou tel médicament), comment l’arrivée de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, dans la course au « traitement miracle » a contrarié au plus haut point des laboratoires pharmaceutiques qui misaient sur des médicaments à des prix nettement plus conséquents.
Le paroxysme a sans doute été atteint par la saga «Lancet».
Cette pétition centrée sur le médicament a pour but de participer à la relance de notre système de santé français, classé au premier rang en 2000 par l’OMS et qui depuis ne cesse de dégringoler. Cette pétition a pour objectif de favoriser : « L’accès pour tous au meilleur médicament à un prix raisonnable »
Pétition à 2 niveaux : Classique et participative (pour les volontaires)
1) Classique : recueillir un maximum de signatures (à l’intention du Ministre de la Santé)
2) Participative : pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez soit apporter un témoignage, soit faire une ou des propositions dans le sens de cette pétition (et une ou plusieurs lettres seront adressées au ministère au fur et à mesure de l’avancée de la pétition avec une synthèse des propositions ; le texte sera communiqué lors des mises à jour de la pétition).
« Sauver le Médicament en péril » : 10 pistes de réflexions (liste non exhaustive) :
1- Pour des Médicaments au service des Patients : « le service rendu au patient » doit être la toute première des préoccupations !
2- Lister des médicaments prioritaires indispensables qui font partie du patrimoine de l’humanité et œuvrer pour que ces médicaments soient disponibles de façon durable et en nombre suffisant. Défendre en particulier les anciens, menacés de disparition ou de pénurie récurrente car devenus trop bon marché (génériqués) et donc plus assez rentables pour les laboratoires. Ex : les CORTICOÏDES (pris comme symbole de tous ces vieux médicaments très efficaces, souvent vitaux qui ont fait cruellement défaut dans les pharmacies bien avant la COVID 19).
3- Fabrication de médicaments en France : La pandémie COVID19 (et sa pénurie de tout, ex : Hypnovel) a rendu encore plus criante notre dangereuse dépendance vis-à-vis de l’étranger et la nécessité de relocaliser en France et en Europe une partie de l’industrie pharmaceutique ; (ce qui devrait avoir pour autres avantages de favoriser un meilleur contrôle des médicaments par les autorités sanitaires et un accès aisé à leur traçabilité complète)
4- Revoir les processus d’autorisation et de retrait du médicament : Pour qu’un nouveau médicament obtienne l’autorisation de mise sur le marché, ne devrait-t-il pas devoir démontrer sa supériorité par rapport à celui ou ceux déjà disponibles ? (plutôt que comme c’est très souvent le cas de devoir juste montrer sa non infériorité par rapport au médicament de référence). De plus, dans ces études de non infériorité, le nouveau médicament est comparé à un ancien de référence ; l’étude est payée par le laboratoire du nouveau médicament. Cela revient en quelque sorte à comparer 2 médicaments, le nouveau défendu par un super avocat(le laboratoire) et l’ancien sans avocat.
5- Une Évaluation de 30 années du « tout générique » à marche forcée s’impose avec la situation paradoxale actuelle souvent constatée avec : d’une part des nouveaux médicaments à des prix parfois exorbitants (qui s’avèreront parfois plus tard d’une piètre efficacité et d’autre part d’anciens médicaments (certains ayant pu révolutionner la médecine) menacés soit de disparition complète soit de pénurie récurrente avec pour seul tort d’être devenus trop bon marché, (car génériques) .
6- Les Etudes, les publications, et le lobbying pharmaceutique : Une réflexion approfondie s’impose sur ce que devrait être la recherche scientifique, les études et leurs publications, les limites « du tout étude » en se rappelant que beaucoup de grandes découvertes l’ont été par hasard.
7- Exercice médical et prescription médicamenteuse : Ce point est bien sûr capital ; exercice médical malmené récemment. Ne dit on pas que l’exercice de la médecine est un art ? Au cœur de cet art, la relation privilégiée médecin- patient et le serment d’Hippocrate paraissant plus que jamais d’actualité,
ex : « Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission »
- Principe d’indépendance étroitement lié au principe de responsabilité, repris dans les articles 5 et 69 du code de déontologie médicale :
Article 5: « Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit »
Article 69 : « L’exercice de la médecine est personnel ; chaque médecin est responsable de ses décisions et de ses actes». L’article 8 qui a trait à la liberté de prescription du médecin est également un article fondateur.
Or ces principes fondamentaux d’indépendance et de liberté de prescription sont menacés. En effet, au fil des ans, les conseils et recommandations adressés par les autorités sanitaires aux professionnels de santé glissent de plus en plus vers des obligations et/ou des interdictions (avec dans les coulisses l’industrie pharmaceutique) – Ex : les médecins libéraux qui se sont vus interdits de prescrire l’Hydroxychloroquine et fortement déconseillés l’Azithromycine lors de la COVID19-
8- Meilleure connaissance du médicament par le corps médical : ex : Formule chimique des médicaments (chimie enseignée dans les premières années de médecine et pas après !), rôle des excipients -interactions médicamenteuses (on a coutume de dire qu’à partir de 2 médicaments pris simultanément, on ne sait plus trop ce qui se passe !).
9- Etudier les scandales sanitaires en lien avec un médicament depuis le Distilbène et en tirer toute les conséquences pour qu’un nouveau scandale ne se produise plus. Ex du Médiator (Benfluorex): la connaissance de la composition chimique du Benfluorex aurait probablement permis de faire précocement le rapprochement avec son cousin germain la Norfenfluramine (Isoméride) qui n’a plus été prescrit en France à partir de 1999[].
10- Réflexion autour du droit des patients ceci au sein d’un dialogue équilibré entre droits et devoirs respectifs des patients et du corps médical.
Un exemple emblématique pour illustrer la nécessité d’une telle réflexion est celui du « nouveau Lévothyrox » de 2017.
En 2017, le Lévothyrox change, de très nombreux patients supportant mal à très mal cette nouvelle formule se sont vus refuser une alternative par leurs médecins; on a parlé « d’hystérie collective ».
Là aussi le lobbying pharmaceutique et les autorités sanitaires ont été aux manettes. Ce n’est que le 4 avril 2019 que dans une publication relayée dans « Le monde », on apprit que pour plus de 60% des patients il n’y avait pas de bio équivalence entre les deux formules du médicament.
Or le Lévothyrox est un médicament à marge thérapeutique étroite et vital pour de très nombreux patients. Certains ont effectué des centaines de kilomètres pour aller chercher leur médicament à l’étranger.
Merci de soutenir ce combat.
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