Lettre ouverte à Monsieur Le Ministre, Olivier VÉRAN,
Qui dit crise sanitaire dit, de près ou de loin, personnel soignant, parmi lesquels les infirmiers.C'est à ce propos que je vous interpelle personnellement depuis 2018.Si je prends la décision ce jour de vous faire ce courrier, c'est parce que j'ai tout essayé, mais en vain.
Depuis juillet 2018 à ce jour, j’ai fait toutes les démarches possibles et inimaginables, toutes les voies hiérarchiques ont été épuisées, j’ai fait appel à plusieurs autorités entre autres :
---- Les ministres de la santé, Mme Agnès BUZYN et ensuite vous, Mr VERAN.
---- Le premier ministère via la CADA, qui a fait une sommation à mon ancienne école, mais en vain.
---- L'ARS Auvergne Rhône-Alpes, Mr GRALL Jean-Yves
---- Les députés, 2 de ma région.
---- La DRDJSCS de Lyon.
---- Monsieur Martin HIRSCH
---- Plusieurs directeurs et directrices d'IFSI en France Métropole et même les DOM-TOM
Pour ne citer que ceux-là, mais à ce jour, la situation est restée inchangée car mon ancienne école est déterminée à me détruire…
Je vous écris car vous êtes mon ministre de tutelle et êtes certainement celui qui pourra se "mouiller" pour que justice puisse se faire pour une française désespérée qui ne demande que l’attribution d’un Diplôme d’Etat d’Infirmière (DEI) qu’elle mérite de plein droit.
J'avais 40 ans à l'époque quand je rentrais en 1ère année, à nouveau dans cette formation d'infirmière en 2015 ; mariée et mère de 4 jeunes enfants. Mon mari venait d'avoir un accident qui le rendait handicapé... Je me suis battue très durement pour tenir ma famille loin du besoin, en travaillant à presque 100% pendant toute la période des 3 années d'études.
Tout ceci ne m'a pas empêché de tout valider et haut la main sauf ces 2 stages que j'ai pourtant bien fait (semestres 5 et 6). Les bilans de mi- stage et les cahiers de bord signés chaque jour par les IDE le témoignent.
Monsieur le ministre, une seule action de vous débloquerait cette situation d’injustice qui perdure depuis 3 ans voire même 5 ans.
L'acharnement incompréhensible - voire le harcèlement - dont l’équipe pédagogique de mon ancienne école a fait preuve à mon égard pendant les 3 années de formation a eu des répercussions violentes sur ma santé.
Afin de me préserver, je me suis vue contrainte de renoncer provisoirement à mes études à seulement 3 jours de la fin de celle-ci, le 02 juillet 2018.
En résumé, j'ai validé mes 3 années de formation ici à Lyon alors qu'ayant déjà obtenu un DEI étranger en 2002 avec toute une grande expérience qui va avec.
Je devrais obtenir depuis 2018, mon DEI français, mais parce qu'ayant défendu mes droits et ceux d'autres étudiants face à la maltraitance, au harcèlement que vous devez connaître, je ne suis toujours pas en possession de mon précieux sésame.
Depuis juillet 2018, j’ai souhaité atteindre le terme de ma formation (c’est-à-dire valider 2 stages) au sein d’un autre IFSI, mais mon ancien IFSI m’en a empêchée indirectement, en me sabotant auprès de plusieurs directeurs et directrices qui les ont contactés. ELLE FAIT DE LA DIFFAMATION EN DISANT QUE JE SUIS EXCLUE, CE QUI N’EST PAS VRAI.
Monsieur Véran, je n’en peux plus ; je viens crier à l’aide avant qu’il ne soit trop tard…J'aimerais que vous me donniez la chance d'être à nouveau diplômée infirmière, en me permettant de valider les 20 ECTS qui me séparent de mon DEI français. Comme je peux le démontrer à travers les notes de mon dossier, J'AI A MON ACTIF 160 ECTS DEJA Acquis sur les 180 requis, QUE JE RISQUE DE PERDRE cette année , SI RIEN N’EST FAITVous êtes personnel de santé, vous avez été aide-soignant, vous avez été étudiant en médecine, vous êtes apte à comprendre mon désarroi, ma souffrance.
Mon cœur saigne, car depuis 3 ans, j'ai écrit 3 fois à votre ministère comme à toute la hiérarchie susceptible de régler ce problème, mais en vain. Tous, pour ceux qui réagissent, disent être "incapables"...
Je suis une Etudiante infirmière ayant validé une scolarité normale dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) à Lyon. J’ai été dans une situation très conflictuelle avec la direction de mon IFSI et avec ma référente pédagogique et celles-ci ont décidé de me pourrir la vie.
De septembre 2015 (avec une accélération dès janvier 2016) à juillet 2018, j’ai été victime de harcèlement psychologique, de discrimination, de diffamation au cours de ma formation infirmière à l’IFSI.
En effet, outre la campagne de dénigrement et de faux témoignages orchestrée dans l’optique de me contraindre à arrêter ma scolarité et par la suite d'empêcher toute institution de me recevoir pour valider ma formation, j’ai été sujette à des outrages répétés à mon titre de civilité, d’attitudes dégradantes et discriminantes liées – directement ou indirectement –à mon origine raciale, et à mon accent, et de violences physiques et morales manifestes.
Tout ce qui précède est à saisir dans la perspective d’un complot manifestement orchestré dans l’optique de la non-obtention de mon Diplôme d’Etat d’Infirmier (DEI).
Ces infractions récurrentes ont occasionné d’innombrables préjudices à l’encontre de ma personne,-- Sur le plan physique (chute ininterrompue de mes cheveux, fatigue physique constante, amaigrissement, migraines, troubles digestifs à répétition),-- Sur le plan mental (dépression –avec nécessité d'un suivi psychologique régulier depuis décembre 2016, perte de confiance et d’estime en moi),-- Sur le plan social (instabilité de mon foyer conjugal, postes de travail désirés et manqués; bonnes opportunités professionnelles manquées; perturbations scolaires de mes enfants,…) -- Sur le plan financier (dépenses liées aux nombreuses démarches judiciaires et administratives engagées depuis 2018…).
JE SUIS VRAIMENT FATIGUÉE ET ÉPUISÉE. SVP, AIDEZ-MOI.
QUI DOIT DEFENDRE L’OPPRIME (E) ? QUI DOIT REGLER CETTE INJUSTICE SI CHACUN FERME LES YEUX ET LES OREILLES, ET SURTOUT QU’EN CE MOMENT, IL MANQUE ENORMEMENT DU PERSONNEL SOIGNANT ?
Faut-il toujours se jeter sous un train, ou s’immoler par le feu, faire des procès ou même faire un tapage médiatique aux fins de se faire entendre et se faire aider ? Ne sommes-nous pas dans le pays, père des Droits de l’Homme ? Devrait-on en arriver là, à chaque fois ?
Je suis une personne hautement qualifiée et comme vous pouvez le constater via les lettres de recommandation d’un de mes directeurs, je suis une personne bien intégrée, consciencieuse, honnête, qui aime le travail bien fait et qui s’investir pour atteindre ce but.
Pendant ces deux vagues de la crise de La CoviD-19, mon aide, mon expérience, comme « infirmière » (j’en suis une, j’ai un premier DEI obtenu en 2002 dans mon Cameroun natal), cette aide, tous les jours, a été plus que précieuse et nous a évité le pire.
Je compte sur vous.
MES REVENDICATIONS :
1 ---- QUE MON DIPLOME D'ETAT D'INFIRMIERE ME SOIT DELIVRE.
2 ---- QUE TOUTE CETTE DIRECTION DE MON ANCIEN IFSI ET MA REFERENTE PEDAGOGIQUE SOIENT SANCTIONNEES.
3 ---- QUE JUSTICE ET REPARATION SOIENT FAITES. TOUT LE PREJUDICE ET LES TORDS OCCASIONNES SOIENT REPARES.
4 --- QUE LA SITUATION DE PLUSIEURS AUTRES ETUDIANTS DE CET IFSI OU AILLEURS, SIMILAIRE A LA MIENNE, SOIT REVUE ET CORRIGEE.
5 ---- QU'UN SEGUR POUR LES FORMATIONS MEDICALES ET PARAMEDICALES SOIT MIS EN PLACE.
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