Je suis patiente d'un médecin généraliste depuis de nombreuses années.
Son professionnalisme et son relationnel sont tels que je tiens à le garder comme médecin de famille.
Comme d'autres professionnels libérales, mon médecin généraliste paie ses charges calculées à N-2.
Les organismes de prélèvement les perçoivent donc sur 2 ans en arrière.
Or avec le prélèvement à la source, il va devoir rembourser chaque mois de l'année 2019, en même temps que ses dettes antérieures pendant 2 ans.
D'autre part, la Faculté de Médecine ne le paiera pas pour les cours qu'il a donnés aux étudiants et pour le tutorat dans son cabinet. Cela pour toute l'année 2018 !
Mon médecin comptait sur ce salaire pour payer ses charges de fin d'année.
Le manque à gagner est tel, qu'il va sans doute devoir DÉPOSER LE BILAN EN DÉCEMBRE 2018.
INCROYABLE ! La médecine de proximité est en DANGER.
Même dans une grande ville comme la mienne !
Les patients vont être en panique.
Les médecins environnants vont être surchargés.
Les hôpitaux ,déjà bien "malades" d'avantage engorgés.
Les étudiants mal formés.
Les malades en DANGER.
La liberté aussi.
N'y a t il pas moyen d'étaler les remboursements ?
Y a t il une possibilité pour que la Faculté verse son dû avant fin 2018 ?
Voulons nous continuer à subir les déserts médicaux en ville comme en campagne ?
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Écrivez, comme moi, aux principaux acteurs de cette réforme.
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