Contre la Covid, le gouvernement doit mieux protéger la population et l'hôpital en prenant de vrais mesures et ce en temps utile.
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Après presque deux ans de pandémie liée à la COVID, beaucoup sont laissés. Pour autant, il n'est pas temps de baisser la garde, en raison de la survenue de variants qui relancent l'épidémie. Cela d'autant que les vaccins se sont révélés moins efficaces que prévu en matière de transmission du virus et d'efficacité à long terme.
On le savait apparemment depuis la fin de l'été mais une reprise de l'épidémie n'avait été pas été anticipée, si bien qu'il y a embouteillage en ce début décembre 2021 dans les lieux de vaccination pour recevoir une dose de rappel. L'appel récent aux pharmaciens d'ouvrir le dimanche apparaît dérisoire et la plupart du temps irréalisable.
Si les citoyens doivent (re)adopter les gestes barrières, le gouvernement doit agir en donnant des signaux forts en matière de protection de la population. Cela doit passer par une communication plus forte sur l'incitation à respecter les gestes barrières mais aussi à adopter des mesures permettant de casser la propagation du virus afin de limiter l'impact de la maladie sur les hôpitaux.
Ces mesures doivent être prises en temps utile et pas une fois que la situation dérape. Plusieurs dizaines de départements voient le taux d'incidence (nouveaux cas sur une semaine glissante pour 100 000 habitants) dépasser la barre de 500 fixée par le gouvernement pour prendre des mesures. Or qu'a-t-on vu ces derniers jours ? Les discothèques sont fermées mais leurs propriétaires peuvent légitimement s'estimer lésés quand dans le même temps les restaurants et autres dans lesquels le masque doit être retiré peuvent continuer de fonctionner sans jauge.
De grands rassemblements ont été maintenus comme la superbe fête des lumières à Lyon. Des mesures d'interdiction de consommer dans le périmètre ont été prises mais la distanciation ne pouvait pas être respectée alors que des centaines de milliers de spectateurs se pressaient dans les rues. Au-delà de ce rassemblement exceptionnel, il nous apparaît que des jauges doivent être réintroduites pour tous les rassemblements, dans le domaine public comme dans la sphère privée.
Des mesures supplémentaires doivent être prises dans les transports collectifs, car contrairement à la com officielle une étude de l'institut Pasteur a montré que le risque COVID était aggravé de 70 % dans un avion, 50 % dans un taxi, 30 % un train ou une voiture partagée, 20 % dans le métro. Dans les trains le 1 siège sur 2 devrait être rétabli. Les mesures du pass sanitaire doivent être établies sur le Transilien et TER à l'instar des autres trains (TGV etc).
Tout doit être fait pour soulager les hôpitaux. Les soignants mal payés et fatigués sont mal considérés par le gouvernement.
L'absence de vrais mesures prises en temps utile à quelques jours des fêtes de fin d'année est la marque d'un gouvernement libéral caractérisé par une prime à la responsabilité individuelle. Qui plus est E Macron de veut pas froisser les anti-tout et pense avant tout à sa réélection.
Cependant la majorité silencieuse qui veut de vrais mesures de protection de la population pourrait sanctionner dans les urnes un pouvoir qui depuis près de deux ans aura été souvent attentiste en prenant des mesures sanitaires en décalage avec la situation.
Nous ne pouvons pas tolérer les plusieurs dizaines de morts quotidiennes ni une augmentation des victimes qui conserveront des séquelles à vie.
Nous entendons que Macron et son gouvernement protègent mieux la santé des citoyens en prenant de vrais mesures comme ils ont su le faire peu ou prou financièrement.
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