La CPAM doit reconnaitre l’invalidité et payer les indemnités journalières d’Annick Vieville
Suite à un accident de la vie privée, depuis plus de 4 ans, Annick souffre d’une maladie appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe ou Algodystrophie, Cette maladie, classée dans les maladies rares et orphelines est douloureuse et invalidante.
L’Algodystrophie ne lui a pas occasionnée que des douleurs, elle a aussi laissé des séquelles qui limitent ses déplacements. Elle est obligée d’utiliser un fauteuil roulant.
Au quotidien, elle rencontre des difficultés car elle réside au 1 er étage. Les escaliers sont une épreuve physique pour elle. Elle ne sort que par nécessité. Elle ne peut plus conduire, et a un certificat précisant son inaptitude. Le médecin du travail l’a déclaré inapte à tout poste.
Comment retravailler dans de telles conditions ?
Et pourtant, depuis le 1er octobre 2013, la CPAM située au 23 boulevard Roosevelt 02323 Saint-Quentin a supprimé ses indemnités journalières et rejeté sa demande d’invalidité.
Depuis c’est une bataille de pot de terre contre pot de fer…. Annick contre la CPAM.
Il est dur de s’entendre dire « Comment d’une si petite fracture, vous vous retrouvez dans un fauteuil roulant ?».
C’est pourtant la question qui lui fût posée au Tribunal du Contentieux de l’Invalidité.
Que répondre à une telle question alors qu’elle-même n’a pas de réponse et qu’elle reste désarmée devant cette situation qui a tourné au cauchemar.
Son mari retraité ne perçoit qu’une retraite de 820 € par mois. Comment subvenir à ses besoins vitaux et se soigner dans ces conditions ?
Aujourd’hui, Annick a le sentiment d’avoir été trahie par ce qui lui tenait à cœur, par le système dans lequel elle avait une confiance inébranlable.
Annick a écrit à Marisol Touraine Ministre de la Santé en juillet pour demander un réexamen de sa situation.
La maladie continue d’évoluer, elle a de nouveau été victime d’une fracture, le 25 décembre 2014.
La reconnaissance de son invalidité lui permettrait à minima de se soigner et de pouvoir vivre dignement.
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