Pétition
289
signatures
Plus que 211 signatures pour que cette pétition soit diffusée dans la newsletter MesOpinions !
Auteur :
Auteur(s) :
Futurs psychologues
Destinataire(s) :
Agences Régionales de Santé, Ministère de la santé
RECONNAISSANCE DU TITRE DE PSYCHOLOGUE
Cette pétition soutient les revendications des étudiants, futurs psychologues et
jeunes diplômés, face aux annexes du décret du 20 mai 2010 réglementant le titre de
psychothérapeute.
L’objectif initial du décret est de protéger le public du danger de charlatans pseudo-
thérapeutes et éviter les manipulations sectaires. Celui-ci impose aux psychologues une formation supplémentaire en psychopathologie afin de porter ce titre.
Il apparait clairement que ce décret menace notre profession, au niveau de notre
statut, de notre recrutement et de notre autonomie. Il discrédite nos enseignements, les compétences des universités françaises, notre titre ainsi que notre identité de psychologue.
Or notre cursus universitaire nous offre déjà un enseignement théorique et professionnel répondant aux exigences de la pratique de la psychothérapie.
Nous défendons la reconnaissance de notre titre de psychologue.
Nous refusons de nous soumettre à une formation supplémentaire pour légitimer une
pratique qui fait déjà partie intégrante de notre exercice professionnel.
Nous sommes indignés que ce décret et son application par les autorités compétentes concernent les psychologues que nous serons prochainement.
Nous attendons que nos compétences, nos stages, notre formation en
psychopathologie, dispensée à l’université par des enseignants compétents, soient reconnus et valorisés.
Nous refusons que les professionnels de la formation universitaire française, leur
sérieux, leur pertinence et la validité des formations et des diplômes soient mis à l’écart.
Cette lettre est notre porte-parole, témoin de notre soutien aux psychologues, aux
universités françaises, notre « coup de gueule » face aux aberrations des politiques.
Mobilisés, nous continuons à défendre notre profession jusqu'à ce qu'on nous entende.