Acteurs locaux et de terrain, de tous bords et opinions politiques, il nous a semblé de notre devoir de poser quelques constats sur le projet de reconstruction des hôpitaux de Chaumont, Langres et Bourbonne-les-Bains.
Le projet soutenu par l’ARS et porté par le CHU de Dijon, pour lequel nous avons obtenu une participation de l’Etat jusqu’alors jamais vue (70 millions) et des subventions exceptionnelles du Conseil départemental, du GIP et du Conseil régional (70 millions), est déjà lancé, avec les choix des assistants à la construction dans les mois qui viennent. Le calendrier est fixé : avec plus de 140 millions de travaux, c’est le chantier du siècle pour notre territoire et nos entreprises locales.
Soyons clairs et honnêtes : remettre en cause ce projet, c’est enterrer les hôpitaux de Chaumont et Langres. Mais rien ne se ferait à la place : ces subventions exceptionnelles ne seraient pas mises dans une caisse magique d’où l’on ressortirait l’argent quand une autre option aurait été choisie, après des années de palabres et de débats à n’en plus finir. Cet argent irait ailleurs : nos partenaires ne nous attendraient pas.
Le train ne repassera pas ! Ce n’est plus Option A ou Option B : c’est Option A ou…rien.
Un choix a été fait, choix logique de proximité et d’efficacité : reconstruire les hôpitaux de Chaumont et Langres, au plus près des habitants et des autres structures (clinique, établissement du sang, école d’infirmiers, réseaux…), loin d’un projet artificiel, dispendieux et mortel pour des villes que l’on viderait de leurs services à la population et dont les centres seraient désertés. La santé est un sujet trop vital et grave pour être l’otage de luttes politiques.
Soutenons nos hôpitaux que nous voulons voir reconstruits !
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