Un jour ou l'autre, nous serons tous confrontés à notre fin de vie.
A ce moment, peut-être que la souffrance physique ou psychologique nous conduira à nous poser la question d'abréger nos souffrances et de partir serein, en paix avec soi-même et entouré des gens que l'on aime.
Force est de constater que la loi actuelle qui régit la fin de vie est une loi faite avant tout de lâcheté. Lâcheté du politique, lâcheté du législateur… et lâcheté du corps médical. Cette loi est un déni du droit à une mort digne.
En fait, ce sujet de société ne leur appartient pas, c’est une question individuelle et collective à la fois. Elle concerne tout le monde et c’est donc un choix collectif qui est à faire pour garantir la liberté d’un choix individuel.
Nos compatriotes en souffrance sont obligés, de plus en plus nombreux, de se tourner vers la Suisse pour y trouver une solution de suicide assisté. La Suisse où le législateur a, en sagesse, mis en place un cadre juridique. La Suisse n’est pas un pays de barbares, ils nous prouvent que c’est possible… tout comme cinq états américains et des pays comme la Belgique, la Colombie, les Pays-Bas, le Luxembourg qui proposent notamment des solutions d’euthanasie active.
La France propose quoi ? Rien ou presque.
Pour ceux qui ont encore suffisamment d'autonomie, c'est un suicide solitaire, parfois inexpliqué, parfois raté avec ses conséquences, un acte qui laisse une douleur souvent immense aux proches dans la perte et l’absence de dialogue. Un acte qui nous prive souvent dans sa forme d’un départ dans la dignité et l'amour.
Pour les autres, une sorte d’euthanasie passive avec l’arrêt des soins et/ou une sédation profonde en attendant que la personne meurt lentement, peut-être dans une souffrance invisible et ignorée en attendant que le corps lâche… On se cache derrière un mot fourre-tout qui s’appelle « éthique » et donc on considère éthique la cruauté de l’arrêt des soins et la mort lente qui va avec.
Le droit à une mort digne est en fait le dernier acte d’amour que nous devons à une personne.
Le droit à une mort digne est une obligation morale pour le genre humain et ce droit fondamental doit maintenant être encadré comme il se doit et doit être inscrit dans la Constitution Française.
Ce droit est NOTRE droit et c’est NOTRE droit de demander au législateur de soumettre aux français par REFERENDUM une loi ouvrant le droit à l'euthanasie active et le suicide assisté pour un départ digne dans le respect de la personne et dans l’amour.
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