Pharmacienne depuis 18 ans, je suis actuellement en suspension de contrat sans aucune rémunération car j'ai décidé de ne pas me vacciner.
Je ne suis ni anti-vax ni individualiste.
Si le vaccin anti-covid protégeait réellement des contaminations (on n'en serait pas là!) et garantissait réellement de ne pas contaminer les autres, je l'aurais sûrement fait mais ce n'est pas le cas. Etant dans le milieu du médicament, j'ai vu et je vois encore des aberrations au niveau de la santé.
Etant une personne en très bonne santé, la balance bénéfice risque ne va pas, pour moi, dans le sens de la vaccination. Oui, je prends le risque d'attraper le COVID mais je ne veux pas prendre le risque d'avoir un des effets secondaires du vaccin.
Je m'informe depuis le début de la pandémie sur les rapports de pharmacovigilance de l'ARS (en sachant par expérience que ce qui est retenu par l'ARS comme effet secondaire avéré est largement sous-évalué par rapport à la réalité). Je me documente et forge mes propres convictions qui n'engagent que moi.
Je n'empêche personne de se vacciner et nombre de mes amis l'ont fait (afin de pouvoir à nouveau profiter des lieux culturels plus que par solidarité nationale souvent). En demandant des avis autour de moi et en voyant ce qui se passe, ma décision s'est formalisée. Pas mal de personne dans mes clients ou dans ma famille ont attrapé ce virus et heureusement par chance personne, j'ai bien dit personne n'est mort ou même est allé en réanimation.
Je ne dis pas que personne ne meurt du COVID. Loin de là mon propos. Par contre, de plus en plus de personne, collègue, amis vaccinés se posent des questions sur ces douleurs qui ont apparus depuis leur vaccin, sur cet emballement cardiaque inexpliqué, sur le malaise ressenti juste après ou sur le décès d'un de leur proche inexpliqué classé pneumonie fulgurante, altération rapide d'un cancer préexistant ou encore AVC sans facteur de risque.
Oui, j'aurais pu faire comme certains professionnels de santé me faire un faux certificat de vaccination et m'injecter du sérum physiologique! Honte à moi de dévoiler ceci mais il faut savoir que c'est si facile de le faire . Je veux garder mon honneur et je ne l'ai pas fait. Malheureusement je perds mon travail (l'honnêteté ne paye plus, c'est bien connu!).
Moi je voudrais juste pouvoir continuer ma vie et savoir ce que je vais devenir. Car pour le moment, je ne suis ni en activité ni licencié. Je ne veux pas démissionner car j'aime mon travail et je ne veux pas le quitter. Ce n'est pas moi qui ne veut plus exercer, c'est l'Etat qui ne veux plus que je travaille.
Alors donnez nous enfin un statut décent, des droits au chômage (nous avons cotisé comme les autres) et la possibilité de changer de métier.
Stop au flou juridique qui sert à épuiser les professionnels de santé qui sont dans ma situation: sans salaire et sans perspective...
Voici quelques aberrations du milieu de la santé ( ça fait du bien de le dire !!!).
- Il existe encore des boîtes de 28 gélules . Cela fait 18 ans que je me dis que quelqu'un va bien se rendre compte qu'hormis le mois de février les autres mois comptent 30 ou 31 jours!
- que les traitements pour les hémorroïdes, la toux grasse ou les problèmes veineux ne sont pas remboursés alors qu'on continue de rembourser une pommade pour hydrater la peau (sans réelle efficacité d'ailleurs) ou les somnifères (responsables de dépendance, de chutes voir plus encore...)
- Que certaines pilules contraceptives peuvent être remboursées ou non selon le laboratoire qui les commercialisent (à composition strictement identique naturellement sinon ce ne serait pas marrant !)
- On nous a dit que le vaccin de l'hépatite B protégerait nos enfants d'une maladie mortelle si par hasard ils buvaient dans le verre d'un camarade (c'est faux!) Des milliers d'adultes, de professionnels de santé mais également d'adolescents (dont je faisait parti) ont été vaccinés.
Une équipe nancéenne s’est intéressée à l’évolution de l’incidence de la SEP en Lorraine entre 1990 et 2004 ( Debouverie M, Pittion-Vouyovitch S, Louis S, Roederer T, Guillemin F. Increasing incidence of multiple sclerosis among women in Lorraine, Eastern France. Mult Scler 2007; 13(8):962-7. 18. Yaouang J, Tron I, Lerai E. Incidence of Mul) . Cette étude révèle une augmentation de l’incidence de la SEP. En effet, celle-ci passe de 3,7 pour 100000 habitants (3,0 à 4,6) en 1990 à 7,0 pour 100000 (5,9 à 8,2) en 2000. Soit presque le double. Etonnamment cette maladie qui concernait que les adultes touche désormais entre 25 et 30 enfants de 16 ans et moins par an.
- On nous dit que la maladie de Lyme est une maladie rare: sous diagnostiquée car les tests ne sont pas fiables. Cette maladie largement présente dans le nord Est de la France est largement minimisée voire même représente un tabou dans notre société. Nombre de personnes sont dans l'errance médicale, classés dépressif ou hypocondriaques.
- ... allez je m'arrête là sinon j'en ai pour la journée.
Merci si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout et encore plus MERCI si vous comptez signer et partager cette pétition. J'ose espérer qu'ensemble nous pourrons faire réfléchir nos dirigeants comme ils réfléchissent pour nos collègues d'outre-mer qui ont pu bénéficier (par la force des barricades plus que par la puissance des mots) d'un report de décision.
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