En France, 6 000 nouveaux cas de VIH sont découvert, chaque année. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui ignorent leur séropositivité. De plus, selon l’Agence nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS), « alors qu’elles ne représentent que 20 % des personnes porteuses du VIH, on estime que les personnes infectées mais non dépistées sont à l’origine de 60 % des contaminations chaque année».
Pourtant, ces dernières années, la médecine a fait beaucoup de progrès permettant de réduire fortement la charge virale (la quantité de virus dans le sang), celle-ci devient même indétectable dans certains cas. Pas de guérison, mais on observe que le risque de transmission le virus est réduit de façon drastique. Alors, pourquoi ne pas rendre le dépistage obligatoire ?
Il doit s'agir d'une mesure très encadrée (pour prévenir les risques de fichage) et temporaire (le temps de maîtriser l'épidémie). Néanmoins, son recours semble s'imposer, 30 ans après la découverte du virus qui continue de tuer plus d'un million de personnes tous les ans dans le monde.
Bien entendu, ce dépistage obligatoire touche aux libertés individuelles, mais il est souhaitable dès lors qu'un individu n'est pas conscient des dangers qu'il encourt lui-même et fait courir aux autres. D'autre part, la prévention devra se maintenir, puisque d'autres IST existent, notamment l’hépatite B. Le préservatif reste ainsi le meilleur moyen de protection.
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