Après les économies sur le personnel (manque de médecins, d’infirmiers(ères)...), sur les bâtiments (rassemblements des petites structures en énormes structures citadines), on nous impose maintenant les parkings des hôpitaux payants. Encore des économies pour le gouvernement sur l’entretien, ce que l’on peut comprendre puisque plus les établissements sont grands, plus il y a besoin de places pour se garer, mais à quel prix pour les patients et leurs visiteurs !
Tout le monde ne vit pas en ville, contrairement à ce qu’ont l’air de croire les politiques. Les hôpitaux s’éloignant de plus en plus de petites villes, il est très fréquent de devoir faire entre 30 et 40 km pour une visite ou une hospitalisation. Ce n’est pas facile en vélo (surtout quand on prend de l’âge) et avec deux bus par jour dans les villages, c’est une expédition digne d’un pays sous-développé !
D’une part, les tarifs sont exorbitants (encore un bon plan pour les amis opportunistes de nos élus, peut-être ?) et quand on sait que l’on peut poireauter des heures pour une visite parce que les médecins sont en retard… Il m’est arrivé fréquemment de passer avec deux bonnes heures de retard et même de voir des gens renvoyés chez eux après des heures d’attente à cause d’une urgence.
Nous sommes déjà pénalisés par le manque de médecins, grâce à la gestion scandaleuse de nos élus, doit-on encore, en plus servir de « vaches à lait » et assumer des frais que le gouvernement ne veut plus assumer ? Entre les dépassements d’honoraires des médecins et les parkings payants, la CPAM qui ne suit jamais les hausses, les prélèvements sur les revenus et les complémentaires ne couvriront même plus la moitié des frais !
Certains ont déjà du mal à survivre mais si se rendre à l’hôpital doit les endetter ou les « couler », le choix sera vite fait... La France peut-elle encore s’enorgueillir de son système de santé ?
Il faut que le gouvernement arrête d'offrir les services publics à des particuliers au lieu d'assumer ce pour quoi il perçoit de l'argent de la population. Le minimum est de revenir immédiatement à la gratuité des parkings hospitaliers.
Stop ! Il faut que les rackets instituels et « institualisés » cessent !
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