En 2016, une enquête a été ouverte sur la commercialisation de la Dépakine, un puissant antiépileptique prescrit aux femmes enceintes malgré les risques pour le fœtus. Selon le journal « Le Monde » ses résultats ont entrainé la mise en examen, le Lundi 3 Février 2020, du laboratoire Sanofi pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».
La molécule mise en cause est le valproate de sodium (commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine par Sanofi mais également sous d’autres noms sous forme de génériques).
Ce médicament est prescrit aux personnes souffrant de bipolarité.
Dans le numéro 90 (Septembre 2018) de son bulletin Sciences, Enjeux, Santé, le Comité Scientifique Pro Anima avait déjà dénoncé les dangers de la Dépakine et de ses dérivés qui, à ce moment-là, et d’après une étude menée par l’Agence Nationale du Médicament (ANSM) et l’Assurance Maladie, avaient rendus au cours des cinquante dernières années, entre 16.000 et 30.400 enfants victimes de troubles mentaux ou du comportement suite à l’exposition de leur mère au valproate ou à ses dérivés au cours de sa grossesse.
Des animaux dont certains en gestation, ont été tués sous le test de la Dépakine pour que ces substances puissent être vendues.
Combien d’accidents de médicaments faudra t-il encore pour s’apercevoir de l’urgence pour notre santé d’encourager d’autres voies de recherches issues des progrès des sciences à la place de l’expérimentation animale ?
Isaure Le Razavet
Pour en savoir plus : Site Pro Anima
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