Agissons pour faire changer le regard sur les malades d’Alzheimer et leurs familles.
Ce sont des hommes et des femmes, plus de 900 000 en France à être atteints de la maladie d’Alzheimer, une réalité qui place la France parmi les pays les plus touchés dans le monde. D’ici 3 ans, on estime à 1.3 million le nombre de personnes atteintes en France. Avec 225 000 nouveaux cas chaque année, une personne est atteinte toutes les trois minutes.
Ce sont des hommes et des femmes, plus de 2.5 millions de proches aidants dont le soutien aux personnes malades représente quotidiennement 6h30 de travail informel, valorisées à plus de 3850 euros par mois.
Soit un coût estimé de 14 milliards d’euros par an supporté directement par les familles.
Ce sont des hommes et des femmes, marquées par une autre réalité : la stigmatisation et les discriminations, deux obstacles majeurs auxquels ils, elles sont confrontées au quotidien au point de ne plus se sentir utiles, au point de se replier sur elles-mêmes et de s’isoler des autres.
Mais pourquoi un public éloigné de notre cause se préoccuperait-il des attentes des personnes malades, jeunes ou âgées, à un stade précoce ou plus avancé ? Pourquoi se préoccuperait-il des proches aidants, de leur souffrance, de leur fatigue, de leur isolement ?
Chez France Alzheimer nous croyons, après plus de 32 ans d’accompagnement des personnes malades et des familles, que notre humanité ne s’exerce réellement que dans la relation d’interdépendance que nous avons tous les uns envers les autres. Cette interdépendance est une réalité humaine que nous pouvons observer en toute situation, dans notre famille, dans notre travail, dans nos sources d’approvisionnement, dans nos loisirs, dans nos liens au travers des réseaux sociaux. Nos quotidiens sont liés et les politiques devraient tenir compte de cette contrainte au lieu de souvent la nier.
Discriminer des personnes au seul prétexte d’une maladie qui atteint le cœur de notre identité, la mémoire, n’est pas acceptable. Cette attitude nie le reste à vivre des personnes malades. Ces actes de rejet nient leurs capacités à être alors que les émotions, les ressentis, la pensée, la capacité à décider restent très longtemps.
Signez notre manifeste, car plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids pour amener, pour convaincre le gouvernement que des mesures urgentes doivent être prises en faveur des aidants et des personnes malades d’Alzheimer et des maladies apparentées.
Signez notre manifeste, car la situation exige que nous tous et toutes changions nos habitudes, que nous essayons de penser différemment. Et pour cela, chaque citoyen, citoyenne détient une part de la solution.
Signez notre manifeste, car chaque signature est un regard qui change sur la maladie. Chaque signature est la preuve qu’une personne malade et qu’un proche aidant a le droit au répit, au respect, à la considération.
« Pour faire un Homme il faut des Hommes. Ce que les Hommes ont de spécifique, c’est leur capacités à se transformer les uns les autres, à devenir quelqu’un… » écrivait Albert Jacquard
Vos signatures expriment la reconquête de leur vie.
Par cette lutte engagée contre les préjugés, nous voulons aider les personnes malades et leurs proches aidants à toujours profiter de la vie, avec ses joies, ses envies, ses émotions.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.