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Manifeste

STOP à l’inégalité d’accès au dépistage du cancer de la prostate !

STOP à l’inégalité d’accès au dépistage du cancer de la prostate ! Manifeste
7.290 signatures
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Fonds de Dotation pour l'Innovation dans la prise en charge du Cancer de la Prostate
Le manifeste

Toutes les heures un homme meurt d’un cancer de la prostate.


Avec le FDCP, exigez des autorités de santé que les hommes obtiennent l’égalité d’accès au dépistage du cancer de la prostate à l’instar du dépistage du cancer du sein.


Plus de 8 000 décès à déplorer chaque année, c’est beaucoup trop. Une détection précoce contribuerait à réduire ce triste bilan.


Le FDCP est un Fonds de Dotation exclusivement dédié au financement de la recherche pour lutter contre le cancer de la prostate.


Les fondateurs, tous bénévoles et patients membres de l’association ANAMACaP, ont contribué activement à la création de ce fonds pour accélérer l’accès aux innovations de ce cancer au bénéfice direct des patients français.


Le FDCP (Fonds de Dotation pour l’innovation dans la prise en charge du Cancer de la Prostate) a été créé en 2018 dans la suite logique des missions de l’ANAMACaP (Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate) : prévenir le grand public, informer patients et proches, accompagner, rassembler et militer pour un dépistage précoce de ce cancer. L’ANAMACaP fête ses 20 ans cette année. Sa mission est reconnue d’utilité publique. Elle participe également au débat national sur l’évolution de la santé publique, compare la situation des patients sur le plan international afin de rendre accessible plus rapidement dans la pratique courante les innovations accessibles à l’étranger.


Le cancer de la prostate : des chiffres accablants résultant de la non recommandation du dépistage par les autorités de santé.


Le cancer de la prostate est le 1er cancer de l’homme en France. 


  • 50 000 nouveaux cas diagnostiqués par an.
  • 8 100 décès par an.

1 homme sur 7 sera confronté au cancer de la prostate au cours de sa vie.


Environ 65 % des nouveaux cas diagnostiqués seront peu agressifs et d’évolution lente qu’il conviendra simplement de surveiller. En revanche, 35 % des nouveaux cas seront à risque évolutif, potentiellement agressifs et mortels ; ce sont ces derniers qu’il faut détecter le plus tôt possible. 


Ne pas conseiller le dépistage augmente le risque de révéler un cancer à un stade non guérissable.


Le dépistage du cancer de la prostate est controversé depuis plus d’une vingtaine d’années à cause de son marqueur sanguin : le PSA. Il s’agit d’une protéine spécifique de la prostate qui peut indiquer un trouble de la glande prostatique. Le test PSA est utile mais imparfait au même titre que le test Hémoccult pour le dépistage du cancer du colon, pourtant organisé par les autorités de santé.


Les uns sont pour la détection précoce du cancer de la prostate, les autres sont contre. Face à cette controverse, le message de prévention et celui de la détection manquent de clarté pour les patients et pour les médecins généralistes, premier maillon de la chaîne, pouvant entraîner des invalidités et des décès. Pourtant, en 2022, cette polémique n’a plus lieu d’être. Le cancer de la prostate dispose aujourd’hui de nouveaux outils de détection plus performants (imagerie, tests biologiques, urinaires et génétiques, intelligence artificielle…).


Heureusement, les sociétés savantes d’urologie françaises et européennes insistent sur l’importance d’un dépistage à partir de 50 ans pour surveiller les formes lentes du cancer ou guérir à temps les cancers localisés avant que n’apparaissent les symptômes urinaires. D’autre part, fin septembre, l'Union Européenne a recommandé l’élargissement du dépistage du cancer du sein et la mise en place de dépistages organisés des cancers du poumon, de la prostate et de l'estomac pour « une égalité d'accès au dépistage et un dépistage de meilleure qualité ».
https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/QANDA_22_5584


Le cancer de la prostate détecté trop tardivement impacte la qualité de vie et entraîne  une mort prématurée pour de trop nombreux hommes. Un drame pour les proches. 


Les témoignages que l’ANAMACaP a reçus décrivent une réalité émouvante et douloureuse concernant des vies perdues. Elles auraient pu être sauvées par une information claire invitant les hommes à partir de 50 ans à un dépistage organisé par les autorités de santé présentant un intérêt vital pour eux même et leurs proches : « depuis de nombreux mois, j’avais des douleurs dans le dos mais je pensais que c’était dû à mon âge et à mon métier dans le bâtiment. Moi qui ne vais jamais chez le médecin, je me suis décidé à en consulter un. Il m’a envoyé chez un rhumatologue pensant à de l’arthrose. Après plusieurs mois, nous avons découvert que j’avais un cancer de la prostate avec des métastases dans le dos et sur le bassin ». Michel a découvert son cancer a 60 ans, son cancer évoluait en silence depuis plusieurs années. Il ne pourra pas guérir de sa maladie.


Notre proposition et nos actions : 


  • Le FDCP finance une étude d’évaluation des stratégies de prise en charge du cancer de la prostate en France. Les données de l’étude sont issues de la Sécurité Sociale sur une période de 14 années (2004 – 2018). Leur analyse pourra mettre en évidence les inégalités de chance devant la maladie en fonction de l’âge, des parcours de soins et de leurs résultats, de la mortalité par région, de la présence de métastases découvertes lors de prescriptions tardives du test PSA, etc. Ce projet créera les conditions qui permettront de prévenir, diagnostiquer et traiter précocement les maladies prostatiques tumorales et réduire les effets secondaires liés aux maladies prostatiques. In fine, cette étude permettra de mesurer l’efficacité très probable non seulement d’un dépistage précoce et organisé pour sauver des vies mais très certainement d’être plus économique pour la Sécurité Sociale. En effet, le traitement d’un cancer métastatique non guérissable, parce que détecté trop tardivement, induit des dépenses de loin très supérieures à celles d’un dépistage organisé. La Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale sollicitée par le FDCP apporte son soutien financier à cette étude. Le rapport final lui sera soumis ainsi qu’aux autorités de santé pour faire bouger les lignes et permettre une égalité des chances pour tous les hommes.
  • Le FDCP va soutenir prochainement un nouveau programme de dépistage par des tests génétiques innovants pour mesurer le risque de développer un cancer.

Ensemble, mobilisons-nous pour que la France, dont le gouvernement a créé un ministère de la Santé et de la Prévention, profite de l’évolution des comportements et de la recherche, pour s’engager à inviter les hommes à se faire dépister. 


Pour combattre l’inertie et le conservatisme, signez cette pétition pour éviter que les hommes, faute de dépistage, ne quittent prématurément ceux qu’ils aiment et ceux qui les aiment.


Patients, épouses, enfants, familles, amis, collègues : ensemble agissez avec le FDCP ! Vous avez le pouvoir de faire évoluer les positions des autorités de santé françaises, vis-à-vis du dépistage du cancer de la prostate. Mais aussi à rétablir une égalité d’accès au dépistage quelle que soit l’origine du cancer.


Si, comme nous l’espérons, vous serez très nombreux à signer ce manifeste et à faire entendre la voix des hommes et celle de leurs proches, nous aurons plus de chance de nous faire entendre auprès des autorités de santé publique pour combattre cette inaction critiquable. 


Nous serons votre porte-parole auprès du ministère de la santé à qui nous présenterons votre pétition.


Nous vous remercions sincèrement de votre attention et de votre adhésion à cet enjeu de santé publique.


Roland MUNTZ                                        Claude OUSTLANT


Président de l’ANAMACaP                     Président du FDCP


Président d’honneur du FDCP               Administrateur de l’ANAMACaP 

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335 commentaires
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Daniel - Le 21/10/2022 à 08:14:01
Tout est focalisé sur le cancer du sein chez la femme alors que celui de la prostate chez les hommes fait autant de ravage !
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Isabelle - Le 26/10/2022 à 11:05:58
Oui, Oui, Oui, il faut tout faire pour dépister et suivre le plus sérieusement possible la santé de la prostate dès 50 ans et même avant pour un fils dont le père en est mort.

Dès qu'une constante dérape : PSA, toucher rectal ou échographie prostatique, il faut faire : scanner, biopsie, scintigraphie, ... puis ensuite petscan.
Ne surtout pas attendre que les 3 constantes soient mauvaises pour lancer la batterie d'examens, car alors, il est déjà trop tard : le cancer s'est métastasé.

C'est ce qui est arrivé à mon mari dont le cancer a été découvert fin 2016 et dont il en est décédé mi 2019 alors qu'il était suivi depuis 2010.
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Jean claude - Le 21/10/2022 à 10:30:56
BONJOUR ! Tout simplement que je viens d'être opéré de la prostate et en plus suivit une infection due à un virus attrapé lors de cette opération obligeant 14 jours de ré-hospitalisation dans ce même service .Depuis comment être sûr que je n'aurai pas de séquelles du fait que question suivit médical ICI C'EST PAS LE PIED ! Tout ce que j'ai gagné c'est devenu IMPUISSANT .Salutations .Cjc
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