Suppression immédiate du Numérus clausus pour former davantage de médecins

Les études de santé qui mènent aux carrières notamment de médecins sont soumises à un Numerus clausus qui fixe le nombre d’étudiants qui sera admis en 2ème année. Les déserts médicaux sont de plus en plus nombreux. Des patients n’ont plus de médecins traitants, car ceux-ci sont partis à la retraite sans trouver de successeurs. Beaucoup de médecins dépriment à cause de leurs horaires incompatibles avec un bon diagnostic et une vie de famille. Certains ont envie d’abandonner ce métier pour lequel ils ont sacrifié leur jeunesse à apprendre et n’ont plus l’envie de passer leur vie à soigner. D’autres se retrouvent confrontés à des procès, car des patients impatients sont procéduriers. Le départ en retraite prévisible n’a pas été anticipé.

Il faut former plus d’étudiants à devenir médecins et pour y arriver il faut supprimer le numérus clausus. C’est un enjeu national. Beaucoup d’étudiants souhaitent devenir médecins et ainsi prendre la relève, mais doivent réussir le concours avec un nombre de places très limité et non pas réussir un examen. Certes, nous savons qu’il faut plusieurs années pour former des médecins cependant, il faut bien commencer un jour. Il ne s’agit pas d’augmenter le numérus clausus, mais bien de le supprimer. « La vie ne vaut rien.  Mais rien ne vaut la vie. » a dit André Malraux. Donc arrêtons de vouloir faire des économies d’argent concernant la santé et donc la vie des gens.  Surtout, qu’en ce qui concerne les économies, ceux qui demandent de se serrer la ceinture sont souvent ceux dont les dépenses sont somptuaires et aux dépens du contribuable. Ces mêmes personnes, elles, n’ont pas de problème pour se faire soigner ! Aussi, ne se sentent-elles pas concernées !