Pétition
200
signatures
Plus que 300 signatures pour que cette pétition soit diffusée dans la newsletter MesOpinions !
Auteur :
Auteur(s) :
Association CENTAURE
1 Avenue Léon BLUM
13600 La Ciotat
Destinataire(s) :
Mme la Ministre de la Santé
Alors que la surveillance post professionnelle amiante est inscrite dans les textes depuis 1993, sa confirmation par la conférence de consensus du 15/01/1999, n’a toujours pas été suivie d’effet.
Aujourd’hui dans nos associations, nous dénombrons trop d’adhérents atteints de pathologies bénignes, dérivant sur des pathologies malignes. Avec la surveillance médicale organisée, les victimes seront traitées de manière précoce et des vies pourront être épargnées. Pour ne pas organiser la SPPA, la Haute Autorité de Santé invoque la difficulté de cibler les sujets à risques. La surveillance Post-Consolidation balaye ce prétexte.
C’est pourquoi notre association, lors de son Assemblée Générale de 2010, a décidé de lancer une pétition en direction des responsables de santé de chaque région afin que le suivi post professionnel amiante soit enfin mis en place et respecté.
Nous appelons les associations et leurs adhérents à soutenir notre démarche en s’y associant et en faisant signer cette pétition ; à la faire circuler auprès des personnes susceptibles d’y porter intérêt.
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Accès au dispositif de la surveillance post professionnelle amiante
Les expositions à l’amiante constituent un problème de santé publique reconnu, comme en témoigne l’organisation d’une Audience publique de la HAS sur le suivi médical post professionnel amiante en janvier 2010 au Ministère de la santé.
Les arguments sur l’utilité de cette surveillance médicale sont reconnus par les experts rassemblés par cette Haute Autorité.
La surveillance est à même de réduire la mortalité par cancer broncho-pulmonaire par le dépistage précoce de forme localisée de stade I, et peut être le moment privilégié favorisant l’acceptabilité d’un sevrage tabagique.
Le bénéfice non médical de ce suivi consiste à la fois dans :
- Une information par devoir d’équité pour les personnes concernées
- L’accès aux dispositifs de réparation de maladie professionnelle et d’indemnisation
- Encouragement à la prévention des risques professionnels équilibre des comptes de la branche maladie du RG CMATS
- Amélioration des connaissances épidémiologiques
Les mêmes experts reconnaissent unanimement que le dispositif de la SPPA n’est pas appliqué.
Moins de 5000 surveillances ont été initiées en 2006 alors que plus de 62000 nouvelles instaurations de surveillance par an seraient nécessaires, et cela malgré les résultats très encourageants des trois dispositifs pilotes : SPIRALE, ESPRI, ESPACES dont l’Institut National de veille sanitaire recommande la généralisation.
La difficulté évoquée serait liée à la difficulté du repérage des sujets et groupes de population anciennement exposés. Il est en effet dommage que l’obligation de traçabilité des risques CMR pour les salariés ait aussi longtemps tardé à être discutée.
Pourtant il y a des solutions pour faire progresser ce retard de mise en place du SPPA, que l’on doit subdiviser en trois situations :
- La surveillance « post exposition » par la médecine du travail pour les salariés actifs
- La surveillance « post professionnelle » pour les salariés retraités qui doit pouvoir être efficacement confiée au médecin traitant.